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Date de mise à jour: 2008/11/01
Condensé de la question
Qui connaissait le Nom suprême ?
Question
Qui connaissait le Nom suprême et qu’a-t-il fait de grandiose avec ?
Résumé de la réponse

Il ne suffit pas de connaitre ou de prononcer le Nom suprême. C’est quelque chose qui va au-delà, une réalité qui se manifeste dans la vie de quelqu’un après l’édification de soi, la purification de l’âme, l’adoration et les providences divines. Et avec cet état  l’homme accorde des pouvoirs à ceux qui réussissent dans cette voie.

On parle beaucoup du Nom suprême dans les versets et les hadiths et on explique que les prophètes et les imams purifiés ont ce nom. Il en est de même pour des grandes personnalités comme Asef Berkhiya qui détenait une partie de ce nom et qui en un clin d’œil réussit à déplacer le trône de la reine de Saba et le rapporta à Souleymane (as).

Réponse détaillée

Dans les versets et le hadith on parle du Nom suprême. Comme par exemple dans la circonstance de révélation qui relate le récit d’Asef Berkhiya… ce fait constitue un exemple de détention du Nom suprême par certaines personnes. L’imam Hadi dit dans un hadith : « Le Nom suprême se compose de 73 lettres et Asef n’en avait qu’une parmi toutes ces lettres. Il s’en est servi pour réduire en un clin d’œil la distance entre le pays de Saba et sa patrie et déplacé le trône de la reine de ce royaume et le rapporta à Souleymane. Parmi se 73 lettres nous les Ahl-ul-bayt (as) disposions de 72 seule une nous manque et il est exclusivement à Dieu qui se la réserve pour son immense omniscience »[1]

L’imam Sadiq (as) rapporte un hadith dans lequel il est écrit : « Dieu a composé son Nom suprême de 73 lettres. Il en a donné 25 à Adam (as), 25 à Nouh (as), 8 à Ibrahim, 4 à Moussa (as) et deux à Issa (as). C’est avec ces deux lettres qu’il a ressuscité les morts, donné la vue à l’aveugle né et soigné le lépreux. Mais de toutes ces lettres il a enseigné 73 à Mohammad et gardé l’une secrète afin que nul ne saisisse ce qu’il y a dans son essence et qu’il maitrise ce qu’il y a dans l’essence des autres »[2].

Il existe plusieurs hadiths similaires à ces deux dans nos sources de traditions. Ce sur quoi il mérite de porter l’attention est qu’est ce que le nom suprême est juste un mot ou alors renferme t-il une réalité bien au dessus d’un simple mot ? Ce qui traverse beaucoup plus l’esprit des gens est que le nom suprême est mot parmi les attributs de Dieu exalté soit t-il avec lequel si on appelle  Dieu, l’invocation sera exaucée. Et rien qui puisse résister à l’influence de ce nom. Et comme parmi les beaux noms de Dieu on ne trouve pas un tel nom, et que dans le nom Sublime « Allah » on ne voit pas de tels effets, alors ils ont pensé que le nom suprême est composé de lettres dont nul ne connait comment il se présente ni comment elles sont structurées. Mais, si quelqu’un parvient à avoir ces lettres, tous les êtres se soumettront à lui et suivront ses ordres.

Allamah Tabataba’I dit à ce sujet : «selon certains, le nom suprême de Dieu renferme un mot qui selon la nature s’orienté vers quelque chose et non selon la simple création du mot. Ce qui est là s’est la composition des lettres de ce nom en fonction de la variation des besoins et des différentes demandes. Et pour l’acquérir, il existe des voies particulières à travers lesquelles s’extrait la première lettre et ensuite on la compose et use de cela pour faire des invocations. Les détails recommandent qu’on plonge dans cette science »[3]. Il dit ceci en guise de réfutation par rapport à cette thèse : «bien qu’on puisse partir de certains hadiths pour affirmer que le nom suprême de Dieu est un mot, il faut dire ceci lorsqu’on part du principe de la cause et de

L’effet, ainsi que ses subtilités qu’il existe un vrai autour des choses, la force et la faiblesse de leur résistance ainsi que le principe d’inter influence entre elles. C’est impossible qu’avec un son phonétique qui sort de notre gorge ou alors une forme imaginaire que nous avons conçue dans notre esprit puisse seul à seul atteindre un niveau où ils peuvent renverser toute chose et nous permettre de disposer de tout ce que nous désirons. Nous permettre par exemple de transformer la terre en ciel et le ciel en terre ou le monde d’ici bas en l’au-delà et le monde de monde de l’au-delà en monde d’ici bas…Or ce son n’est rien d’autre que le résultat de notre volonté. Raison pour laquelle bien que les noms de Dieu plus particulièrement son nom suprême agissent sur le monde, et qu’on voit les causes et les moyens par lesquels la providence descend sur l’univers depuis l’essence divine. Son influence provient de sa nature. La signification de l’effet des noms divins plus particulièrement le nom suprême est Dieu qui est le créateur de toute chose a conformément relié chacune de ces choses avec l’un de ces attributs qu’il a mis dans un nom. Donc ce n’est pas juste un mot creux et dépourvue de toute nomination ou de toute autre chose en dehors de l’essence divine qui produit un tel effet »[4]

A partir des hadiths que nous avons expliqué, on réalise parfaitement que :

1 – Les messagers de Dieu plus particulièrement le sceau des prophètes ainsi que les imams purifiés connaissaient ce nom. Et en dehors d’eux, des personnes telles que Asif Birhya également dans le plus bas niveau avait profité de l’infime connaissance du nom suprême qu’il exploitait pour accomplir des choses.[5] Deuxièmement, le nom suprême n’est pas juste un mot que n’importe qui peut prononcer. C’est une réalité pleine de valeur que Dieu octroi à la suite de l’édification de soi, la purification de l’âme, l’adoration et bien d’autres dons divins qui se manifestent dans la vie de telles personnes et à partir de l’état qu’ils ressentent, Dieu leur donne une telle capacité et un tel statut.

 


[1] - Al kafi, vol 1, page 230, hadith 3.

[2] - Al Kafi, vol, page 230, hadith 3.

[3] - Traduction de Tafsir  Al Mizane Mohammad Hossein Tabataba’I, vol 8, page 464, traduction de Sayyed Mohammad Baqir Moussawi Hamdani, imprimée par Jami’atoul Moudarissine, Qom, année d’impression 1374 hégire solaire.

[4]  - Traduction de Tafsir Al Mizane, Mohammad Hossein Tabataba’I, pages 465 – 466 et également dans le 15ème volume, 518, avec un peu de résumé.

[5] - id, vol 15, page 528, vol 18, page 19; Tafsir Nemouneh, Nasir Makarim Shirazi, vol 7, pages 31 et 321 avec un peu de résumé.

 

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