En guise de réponse, nous examinons, les interprétations faites au sujet de l’avènement de la Mission du Prophète et de son Ascension.
- S’agissant de la date de l’avènement de la Mission prophétique, les savants musulmans avancent deux points de vue : Les Chiites considèrent le 27 du mois de Rajab comme le jour de l’avènement de la Mission du noble prophète Mohammad(S.W.A), tandis que les Sunnites estiment que c’est au mois béni de Ramadan que le très vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), fut investi de la mission prophétique. 1[1]
- S’agissant de la date de l’ascension du noble prophète (que Dieu le bénisse, lui et les siens), cela fait un sujet de désaccords, non seulement entre les Chiites et les Sunnites, mais, également, entre les Sunnites, eux-mêmes. 2 [2]
Cela étant dit, il y a ceux qui estiment que l’ascension du prophète(S.W.A), eut lieu, en l’an 10 de l’avènement de sa Mission prophétique. 3[3] Or, il n’y a aucune contradiction entre ces deux évènements ; même s’ils eurent lieu dans un même jour. Cependant, l’avis dominant et majoritaire consiste à dire que l’ascension n’eut pas lieu, en première année de l’avènement de la Mission du Prophète Mohammad- que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants, autrement dit, cet évènement survint à une autre année, sauf celle de la première année où le noble prophète fut investi de sa Mission prophétique. 4[4]
[1] Tabatabai, Mohammad Hussein, Al-Mizan Fi Tafsir al-Quran, Moussavi Hamadani, Mohammad Baqer, t. 2, p.25, Bureau des Publications Islamiques, Qom : Il existe des divergences au sujet du jour de cet évènement.
[2] Tayyeb, Seyyed Abd ul-Hussein, Al-Bayan Fi Tafsi Al-Quran, t.8, p.218, Editions Eslam, deuxième publication, Téhéran, 1999, Al-Mizan Fi Tafsir al-Quran, t.13, p. 38, citation de Ruh al-Ma’ani ; t. 15, p.6 et Manaqib, t.1, p.177.
[3]Makarem Shirazi, Nasser, Tafsir Nemouneh ; t.12, p.14, Dar ul-Kutub al-Islamiya, première publication, Téhéran, 1995.
[4] Tayyeb, Seyyed Abd ul-Hussein, Al-Bayan Fi Tafsi Al-Quran, t.8, p.218; Al-Mizan Fi Tafsir al-Quran, t.13, p. 38