Zayd ibn Ali ibn Hossein est le fils de L’imam Sadjâd (as) et fait partie des figures de marque du chiisme et de l’islam. Halif al Qor’an signifie ami, complice et allié du Coran. On a donné ce nom à Zayd ibn Ali pour son excès d’engouement pour le coran. Zayd ibn Ali ibn Hossein s’est révolté contre Hichâm ibn Abdou Malik le calife Omeyade en 121 de l’hégire et un groupe lui a donné l’allégeance. Il est mort lors d’une bataille entre son groupe et les soldats du calife à Koufa. L’imam Sadiq (as) parlait beaucoup de bien de lui : « Que la miséricorde de Dieu soit sur mon oncle ». Répondant à Ma’moum, l’imam Reza (as) dit : « Zayd ibn Ali fait partie des savants de la famille de Mohamad. Il s’est fâché pour l’agrément de Dieu et il a combattu l’ennemi de Dieu et est tombé martyr pour la cause de Dieu ».
Zayd ibn Ali ibn Hossein est le fils de l’imam Sadjad (as) et fait partie des figures de marque du chiisme et de l’islam. Les savants chiites ont fait l’éloge de Zayd et parlent de sa connaissance, sa piété, sa dévotion, sa bravoure et son aversion contre l’injustice. Sheikh Moufid dit à son sujet : « Zayd ibn Ali ibn Hossein était une personnalité de marque après son frère l’imam Baqir (as). Un homme croyant, pieux, érudit, généreux et brave. Il s’est soulevé pour ordonner le convenable interdire le blâmable et venger le sang de son grand-père l’imam Hossein.[1] Son excès d’engouement pour le coran lui a valu le surnom de Halif al Qor’an (allié du coran) »[2]
Ziyâd ibn Mounzar dit : « je suis venu à Médine et chaque fois que j’ai demandé Zayd ibn Ali on m’a dit qu’il s’appelle Halif al Qor’an ».[3] Halif vient de half qui veut dire « serment ». cela exprime l’allié et l’engagé.[4] Halif al Qor’an signifie donc « l’ami allié et l’engagé du coran ». Zayd ibn Ali a reçu cet attribut parce qu’il était très attaché au coran. Cette position appréciative des chiites au sujet de Zayd découle de l’hommage que les imams Ahl-ul-bayt font sa mémoire. Sheikh Baha’i déclare : « Nous ne nous rappelons de Zayd qu’en bien. Nos guides l’apprécient et font son éloge dans plusieurs hadiths. L’imam Sadiq (as) répétait toujours « Que la miséricorde de Dieu soit sur mon oncle »[5]
Dans le livre Oyoum akhbar Reza, Sheikh Sadouq a réservé un chapitre aux hadiths dans lesquels les imams font l’éloge de Zayd. L’un de ces hadiths parait ainsi : « un jour, Ma’moum rappela en présence de l’imam Reza (as) que le soulèvement de Zayd An Nâr (le frère de l’imam Reza) contre les abbassides ; il compare ce soulèvement à celui de Zayd ibn Ali contre les omeyades en ces termes : « si ce n’était pas par respect pour toi, je l’aurais tué ». L’imam Reza répondit ainsi à Ma’moum : «Ne compare pas mon frère à Zayd ibn Ali. Zayd ibn Ali fait partie des savants de la famille de Mohamad et il s’est fâché pour l’agrément de Dieu ; il a combattu l’ennemi de Dieu et il est tombé martyrs sur la voie de Dieu »[6]
L’imam Baqir (as) honorait constamment Zayd, comme le rapport de Sheikh sadouq de Abou Jaroud : « J’étais auprès de l’imam Baqir lorsque Zayd entra. Lorsque l’imam le vit, il dit : « il est le grand de ma famille et celui qui a vengé leur vie. A ce moment il dit à Zayd : « sache que la mère qui t’a mis au monde a été élu, ô Zayd »[7]
Un hadith rapporté de Jabir ibn Yazid Ja’fi révèle : «J’ai vu l’imam Baqir qui lisait ce verset chaque fois qu’il regardait son frère : « leur Seigneur les a alors exaucés (disant): ‹En vérité, Je ne laisse pas perdre le bien que quiconque Parmi vous a fait, homme ou femme, car vous êtes les uns des autres. Ceux donc qui ont émigré, qui ont été expulsés de leurs demeures, qui ont été persécutés dans Mon chemin, qui ont combattu, qui ont été tués, Je tiendrai certes pour expiées leurs mauvaises actions, et les ferai entrer dans les jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, comme récompense de la part d'Allah.› quant à Allah, c'est auprès de Lui qu'est la plus belle récompense. »[8] Et [9]
Zayd s’est soulevé en 121 contre le calife Omeyade Hichâm ibn Abdou Malik, un groupe l’a suivit dans ce soulèvement. Une bataille avec les soldats d’Hichâm s’en suivit dans la ville de Koufa durant laquelle Zayd est assassiné/ il est considéré par ses suiveurs comme le 5ème imam. Son fils Yahya l’a succédé.[10]
[1]- Al irshad, Sheikh Moufid, vol 11, page 171
[2]- Oumdat al matalib Ahmad ibn Ali ibn Hossein, page 255
[3]- Al irshad, Sheikh Moufid, vol 2, page 172
[4]- Al mounjid, Mohamad Bandar Rigui, dictionnaire arabe-persan, vol 1, page 322
[5] - I’yan al shia, vol 7, page 108
[6]- Oyoun al akhbar Reza, vol 1, chapitre 21, page 248
[7]- Amali, Sheikh Sadouq, page 3354, hadith 11
[8]- sourate Aali Imran: 195
[9]- Firak mazâhib kalami, Rabbani Golapaygani, page 99
[10]- Le chiisme dans l’islam, Allamah Tabataba’I, page 66