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Selon les Fatwas des sources d'imitation et des Oulémas musulmans, le jeun du mois de Ramadan n'est pas obligatoire pour une personne qui souffre d'une maladie et que le jeun est nuisible à sa santé.[1]
D'après le noble Coran: "Celui d'entre vous qui serait malade ou en voyage devra jeûner d'autres jours en nombre égal".[2]
Cependant, il faut noter que qu'un malade dont la maladie dure, il doit offrir aux pauvres, en nombre d'années de sa maladie après la guérison, une quantité de nourriture (blé, orge, etc.) équivalent à un tchârac = 3 kilos.[3]
Si une personne est atteinte d'une maladie qui lui donne soif et qui l'oblige à boire de l'eau sans pouvoir supporter la soif, elle n'est pas obligée de faire le Ramadan. Si le jeun du mois de Ramadan, lui est impossible, il n'est pas nécessaire d'offrir aux pauvres quotidiennement une quantité de nourriture. Mais dans la mesure du possible et s'il ne lui est pas pénible, cette personne devrait faire des compensations expiatoires.[4] Autrement dit, si une personne est malade et que cette maladie entraîne la soif, sans pouvoir la supporter, elle n'est pas obligée de jeûner au mois de Ramadan.[5] Mais dans le deuxième cas,[6] elle doit offrir aux pauvres une quantité d'orges ou de blés.[7] La précaution obligatoire[8] voudrait que cette personne ne boive pas plus que ce qui est nécessaire. Si par la suite et plus tard, elle était en mesure de faire le jeun du mois de Ramadan, elle devrait le faire pour les jours qu'elle n'a pas jeûné via un accomplissement compensatoire.[9]
[1] Towzih-ol-Massael, L'Imam Khomeiny, vol.1, p.966, problème 1743.
[2] Sourate: la vache, 184.
[3] Towzih-ol-Massael, L'Imam Khomeiny, vol.1, problème 1707.
[4] Najat-al-Abad, l'Imam Khomeiny, p.168.
[5] Behjat: "mais si jusqu'au prochain mois de Ramadan, la personne doit compenser les jours non jeûnés et si elle n'est pas en mesure de le faire, elle doit offirir chaque jour une quantité de nourriture (blé, orge,etc.) aux pauvres". Sistani: "Mais dans le 2ème cas, la personne doit offrir chaque jour une quantité de nourriture aux pauvres et si elle peut par la suite faire le Ramadan, il n'est pas nécessaire de faire un accomplissement compensatoire".
[6] Safi Golpayegani: " Même dans le 1er cas, la précaution obligatoire…".
[7] Khoï; Tabrizi; Zandjani; Fazel: " la personne doit offrir une quantité de nourriture aux pauvres…".
[8] Khoï; Golpayegani; Tabrizi; Zandjani; Fazel; Safi: "La précaution recommandable veut...".
[9] Makarem: " Le jeun n'est pas obligatoire pour les malades qui ont très soif et qui ne sont pas en mesure de faire le Ramadan ou il leur est difficile de jeûner, mais ils doivent offrir pour chaque jour non-jeûné une quantité de nourriture ou accomplir un acte compensatoire. Il vaut également mieux qu'ils ne boivent pas plus qu'il ne leur faudrait d'eau. Mais s'ils guérissent, ils doivent jeûner en compensation, car il s'agit d'une précaution obligatoire; Towzih-ol-Massael, L'Imam Khomeiny, vol.1, p.957, problème 1727.