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1ère question : si les actes que nous accomplissons sur terre sont influencés par ceux commis dans le monde antérieur, quel est alors le sens de notre vie actuelle.
2ème question : Est-ce avec notre volonté et intelligence que nos choix actuels soient marqués par les choix dans le monde antérieur ? Surtout que Mohammad Hossein Tabataba’i ne croit pas en la préexistence de l’âme.
Il faut retenir que ceci pour bien saisir la réponse :
1- c’est en réfutant une théorie[1] sur le monde antérieur qu’Allamah affirme : «cette théorie n’est pas compatible avec le caractère matériel et contingent de l’âme ; ensuite vous devez savoir tout ce que l’homme fait ici comme avoir foi ou mécroire est le reflet de ce qu’il a fait dans le monde antérieur »[2]
2- Voici la conviction d’Allamah sur le monde antérieur : «la vie de l’homme est divisée en phase, et l’une se situe avant [3] la vie ici-bas : c’est le monde antérieur dans lequel les sont regroupés aurpès de Dieu. Dans cette vie, les hommes ne sont pas voilés à leur créateur et ils vivent son unicité et sa suprématie. Cette sensation provient de leur âme et non d’une quelconque démonstration. Pourquoi ? Parce qu’ils ne sont pas encore dissociés de l’essence de Dieu et ils ne le voient pas absent même pour un instant. Raison pour laquelle ils confessent son existence et tout ce qui vient de lui. Les péchés, l’idolâtrie et les crimes sont les caractéristiques de ce bas monde.[4]
Par ailleurs, beaucoup ont réfuté la théorie d’Allamah Tabataba’i sur le monde antérieur. Pour avoir une idée sur la critique de sa pensée il faut lire « la disposition innée dans le coran » de l’Ayatollah Javad amoli
[1]- Voici l’autre opinion sur le monde antérieur: “Dieu a pris le 1er home de cette espèce et extrait de lui les générations et la postérité; appartenant à cette espèce qu’il multiplie en individus jusqu’au jour de la résurrection. Il les a habillé dans le même moule tel qu’on les voit sur terre avec l’intellect, les oreilles, les yeux, la conscience, le dos, le ventre et autres… » Sayyed Mohammad Hossein Tabataba’i, Al mizan, traduit en persan par Sayyed Mohammad Baqir Hamadani, vol 8, page 411, une publication des éditions du séminaire islamique de Qom, 1374 hégire solaire ;
[2]- id, vol 8, page 413-414
[3]- cette antérité n’est pas liée au temps
[4]- id, vol 8, page 416- 421