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Bara’a ibn Azib (de la tribu Aos) est l’un des compagnons dévoués du noble prophète (ç) qui a participé à beaucoup de combats devant lui. Il affirme lui-même avoir participé à 14 expéditions avec le prophète (ç). Il était présent lors de la guerre de Khandak et c’est à cause de son âge bas que le prophète (ç) l’avait renvoyé à mi chemin ainsi que quelques personnes lors de la guerre de Badr. On rapporte que c’est lui qui a conquit Rey en l’an 24 après hégire.[1]
Bara’a ibn Azib fait partie des compagnons rapprochés de l’imam Ali (as) et il était constamment à son service. Un jour l’imam Ali (as) lui demanda : « comment tu as découvert cette religion ? » il répondit : « avant d’adhérer à l’islam j’étais comme un juif. Je ne comprenais rien de la religion et n’accordais aucune importance à l’adoration que je prenais à la légère. Mais du jour où je vous ai suivi, la vérité de la foi s »est implantée en moi et j’ai ressentis la valeur et l’importance de l’adoration ».[2] Il accompagné l’imam Ali (as) dans la guerre.[3] Il déclare à propos de la succession du prophète (ç) : « lorsque j’ai appris ce qui s’est passé à Sakifa, c’est comme si le ciel m’était tombé sur la tête et le monde était devenu sombre à mes yeux. J’étais très affecté et affligé. La nuit je me rendis à la mosquée et je vis Miqdad, Abouzar, Salman, Khozeifa, Ammar Yasir, Ibada Samat et Zobeyr ibn Awan réunis dans un coin et discutant sur l’évènement de la succession. Il les rejoignis »[4]
On lit dans un hadith que Bara’a ibn Azib avait une maison à Koufa au moment où l’imam Hossein (as) fut assassiné, mais il s’était abstenu de lui porter secours ; plus tard, il regretta énormément et s’en voulu de n’avoir rien pas assisté l’imam Hossein (as).[5] Il est mort à Koufa à l’époque de Mos’ab ibn Zobeyr.[6]
De toutes les manières beaucoup de hadiths à la fois font son éloge et des reproches. Sheikh Mouhsir Amine ajoute à la suite de la biographie de Bara’a ibn Azib une remarque à la fois apologique et critique : « bref, son cas est incertain mais le mieux qu’on puisse dire est qu’il et un homme droit et juste (Dieu seul connait)
[1]- Le prophète et les compagnons; Mohammad Ali Damgani Alimi, vol 2, page 22. Edition basirati, 1386 ; Al isti’yâb ma’refati ashâb, ibn Abdou bar Abou Amr Youssouf, vol 1, page 155, recherche Ali Mohammad Bejavi, Beyrouth, Dar ul Jeil, 1ère publication, 1412/ 1992
[2]- Behar ul anouar, Allamah Majelisi, vol7, page 92- Institut Al Wafâ, Beyrouth, 1404, le prophète et les compagnons, vol 2, page 23
[3]- Al isâba fi Tamyiz sahaba, Ahmed ibn Ali ibn Hajar Askalani, vol 1, page 410 ; recherche Adel Ahmad Ali Mohammad.
[4]- Behar ul anouar, vol 8, page 55
[5]- id, vol 41, page 315
[6]- Al istiyab, vol 1, page 155