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L'enfant nés hors mariage est un enfant bâtard (enfant né à la suite de la fornication ; de l'adultère ou d'un rapport illégal), tout comme l'enfant né d'une femme avec qui on avait l'intention de se marier et que cela n'a pas abouti. Le saint Coran et les hadiths privent les enfants nés dans de telles conditions de certains privilèges sociaux sans toutefois bafouer leur dignité ou leur droit à l'instruction et à l'éducation. Par exemple, de tels enfants ne peuvent devenir guides spirituels (Marja'), imam d'une prière en assemblée, prière de vendredi, tout comme ils ne peuvent hériter de ses parents adultérins, ces derniers aussi ne peuvent hériter de lui. Mais l'enfant qui nait alors que l'homme avait l'intention d'épouser la femme et que cela ait échoué, peut devenir imam d'une prière d'assemblée et hériter de ses parents.
Les enfants nés hors mariage sont des enfants bâtards (enfant né à l'issu de la fornication ou d'une relation adultérine) ou des enfants de présomption (c'est-à-dire quelqu'un fait des rapports sexuels avec une femme qu'il pensait se marier et qu'un enfant en naisse)[1]
L'enfant bâtard ; certains versets coraniques blâment le fait que les enfants naissent par adultère ou fornication, comme ce verset : " N'obéis pas à tout homme qui prête trop de serment et qu'il est vil, détracteur colporteur de médisance, qui empêche le bien, transgresseur, englué de péchés, haineux, de surcroit d'origine douteuse "[2] . Les traditions définissent l'expression " d'origine douteuse " comme l'enfant dont on ne connait pas le père, enfant bâtard ou enfant né au bout des rapports illégaux[3]. Selon le saint Coran, l'adultère ou la fornication fait partie des grands péchés car Allah dit : " Celui qui commet de tel péché subira le châtiment et plus de punition le jour du jugement et demeura avec humiliation dans la genèse "[4]. Les grands péchés sont des péchés dont le châtiment réservé à celui qui le commet est terrible dans le Coran et les hadiths[5]. En guise de mise en garde des adultérins et les adultérines et de disparition de ce comportement futile, le saint Coran et les hadiths ont privé les enfants nés d'une telle relation de certains privilèges sociaux sans toutefois les priver de leur dignité, leur éducation et leur instruction[6].
Dispositions légales pour l'enfant bâtard.
Conformément à ce que les jurisconsultes islamiques ont déduit du Coran et de la sunna, ce genre d'enfant régis des dispositions de loi que nous allons énumérer avec certains hadiths comme preuve :
1- Selon la loi et la législation islamique, le Coran repartit les enfants en illégal et légal. L'enfant né des entrailles d'un homme par voie adultérine est un enfant illégal dont les parents ne peuvent hériter et vice-versa[7].
Il a par exemple demandé l'avis de l'Imam Ali (as) au sujet d'un homme qui a commis l'adultère à l'issu duquel un enfant est venu au monde, Il (as) a répondu : " Il n'hérite pas de son père car le Prophète (ç) à dit qu'un enfant bâtard n'a pas droit à l'héritage "[8].
2- Selon la loi, si un enfant bâtard se marie, sa femme et ses enfants héritent de lui[9].
3- Si un enfant nait d'un Sayyed par adultère, les non hachimites ne peuvent lui donner la Zakat, mais on peut lui donné la zakat d'un hachimite[10].
4- Un enfant bâtard ne peut devenir Marja' ou guide religieux[11].
5- Ce genre d'enfant ne peut non plus être Imam de la prière de vendredi[12] et la prière d'assemblée[13]. Tout comme le signifie l'Imam Baqir (as) dans un hadith : " personne ne doit accomplir ses prières obligatoires derrière un enfant illégal "[14].
6- on ne doit pas prendre en considération le témoignage de ce genre d'enfant[15]. Comme il est mentionné dans un hadith : " quelqu'un demanda l'avis de l'Imam Sadiq (as) au sujet du témoignage d'un enfant adultérin. Il (as) répondit : son témoignage n'est pas acceptable[16].
Cependant, l'enfant de présomption n'est pas comme enfant adultérin. Par conséquent, les dispositions légales qui s'appliquent sur l'enfant adultérin ne s'appliquent pas sur l'enfant de présomption. Donc :
1-Un enfant de présomption peut devenir Imam de vendredi et d'assemblée[17].
2- Il peut hériter de ces parents et vice-versa[18].
[1] - Bahâ'i de Bahâ'ou Din ibn Mohammad Ibn Hossein Amili va sâvouji, Nezâm ibn Hossein, Jâmi Abbasi, vol 2, page 280 ; Mohaqqiq Sahih Mahallatî Hâ'iri, Sheikh Ali, Institut Manshourat farahani, Téhéran, 1ère édition
[2] - Sourate Qalam :10 - 13
[3] - Al Bourhân fi tafsir Qor'an, Sayyed Bahrâni Hâshim, vol 5 page 458, éditions Bunyan Beçat, Téhéran, 1ère édition 1413
[4] - Sourate Al Fourqân : 68 - 69
[5] - Bahâ'i de Bahâ'ou Din ibn Mohammad Ibn Hossein Amili va sâvouji, Nezâm ibn Hossein, Jâmi Abbasi, vol 2, page 368
[6] - Rasâ'il Sheikh Mohamma Taqi Ja'fari, page 182
[7] - Tafsir Al mizan; vol 18 page 471
[8] - Al Kafi, Koleini, vol 7 page 163
[9] - Tawzih ul masâ'il imam Khomeyni, vol 2, page 752
[10] - Al ghâyatul Qasvih, vol 2, page 229
[11] - Al ghâyatul qasvih, Sheikh Abbas vol 1 page 9
[12] - Rassoul Ja'faryan, douze articles sur la prière de vendredi, page 254
[13] Sheikh Sadouq Man lâ yahdhouruhu al faqih, vol 1 page 378
[14] - Sheikh Sadouq Man lâ yahdhouruhu al faqih, vol 1 page 378
[15] Sheikh Tousi A nehaya fi mojarad fiqh wa fatâwâ, page 327
[16] Kashful rumûz fi sharh il mokhtassu nâfi', Abi Fâdel hassan ibn Abi Talib Youssoufi vol 2 page 523
[17] - Sadâdu ibâd wa rushâdu ibâd de Ali Usfuri Bahrani hossein ibn Mohammad, page 142 ; Miftâhul Kirâma fi sharh il qawâ'idu Allamah, vol 10, page 14
[18] - Mosnadu shia fi ahkma shari'a Narâqi Ahmad, vol 19, page 440