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Mauvais traduit ce qui est très dégradé perverti, face à ce qui est moins mauvais. On parle souvent de mauvais pour exprimer tout acte considéré comme immoral et antisocial ; les jugements en jurisprudence islamique reposent sur des règles telles que « la règle de l’essentiel avant l’important », « la règle de préférer le moins mauvais ou mauvais »
L’homme se retrouve souvent confronté à une interférence entre deux obligatoires religieuses dans une marge de temps ou d’espace limité.
Il se trouve incapable d’accomplir les deux actes en même temps. La règle stipule qu’il doit porter pour l’essentiel. C’est « la règle de l’essentiel avant l’important » ? Il arrive aussi parfois qu’on se retrouve face à deux situations désagréables. La raison veut qu’on penche pour la moins mauvaise : c’est « la règle de préférer le moins mauvais au mauvais » ?
Les spécialistes en méthodes de déduction des jugements (ilm ousoul) ont largement developpé les cas d’interférence entre deux situations et déterminé ainsi les critères de priorités en cas de coïncidence entre deux actes :
a -les jugements relatifs à l’islam, la gloire et la puissance des musulmans passent avant toute autre disposition en cas d’interférence. Par exemple, le programme de l’imam Ali (as) après le prophète (ç) a été perturbé et il s’est retrouvé face à deux situations : soit il abandonne le pouvoir qui lui revenait de droit et qui était déterminant pour l’islam et l’intérêt des musulmans, soit les fondements de l’islam se retrouvent menacés. L’imam Ali (as) a préféré suivre les recommandations du prophète (ç) en s’écartant du pouvoir pour préserver l’islam et l’unité des musulmans.
b- Le jugement relatif à la vie et la dignité des hommes passe avant celui qui se rapporte aux biens des musulmans.
c-Les droits des personnes sont essentiels par rapport à tout ce qui ne concerne pas les droits des personnes.
d- un acte d’adoration qui constitue un pilier avant un acte qui ne représente pas un pilier. Par exemple si à cause du manque de temps il ya interférence entre la lecture des choses à réciter (Kirâ-a) et l’inclinaison (Roukou), il faut laisser le 1er et accompli le 2ème. Les deux règles qui interviennent en cas d’interférence arrivent généralement sur les questions sociales, morales…
« Afsad » en arabe signifie ce qui est plus dégradé et « Fasid » désigne toute chose gatée et pervertie.[1] Une disposition de la méthode de déduction des jugements dans le droit imamites s’appuie sur « la règle de l’essentiel avant l’important » (Ka’ida Aham Wa Mouhim). Cette règle stipule que l’homme doit opter pour l’essentiel chaque fois qu’il se retrouve confronter à une situation d’interférence entre deux obligations dans une marge de temps ou d’espace limité. L’imam Ali (as) déclare : « celui qui s’applique sur ce qui n’est pas important compromet ce qui est important »[2]
On se retrouve parfois face à deux situations désagréables. Si l’une est moins désagréable que l’autre, la raison veut que l’on penche pour la moins et qu’on évite le plus désagréable. C’est « la règle de préférer le moins mauvais au mauvais ». Il n’est pas exemple permis de disposer du bien de quelqu’un sans accord. Si un croyant est en danger de mort et qu’il faut utiliser le bien de quelqu’un pour lui sauver la vie (sans avoir le temps ou la possibilité d’obtenir son accord) il faut le faire pour sauver la vie du croyant.
Les spécialistes en méthode de déduction des jugements largement penchés sur le cas d’interférence de deux situation et ils déterminent comme suit les critères de priorités en cas de coïncidence entre deux actes :
a- les jugements relatifs à l’islam, la gloire et la puissance des musulmans passent avant toute autre disposition en cas d’interférence. Par exemple, le programme de l’imam Ali (as) après le prophète (ç) a été perturbé et il s’est retrouvé face à deux situations : soit il abandonne le pouvoir qui lui revenait de droit et qui était déterminant pour l’islam et l’intérêt des musulmans, soit les fondements de l’islam se retrouvent menacés. L’imam Ali (as) a préféré suivre les recommandations du prophète (ç) en s’écartant du pouvoir pour préserver l’islam et l’unité des musulmans.
b- - Le jugement relatif à la vie et la dignité des hommes passe avant celui qui se rapporte aux biens des musulmans.
c- Les droits des personnes sont essentiels par rapport à tout ce qui ne concerne pas les droits des personnes.
d- un acte d’adoration qui constitue un pilier avant un acte qui ne représente pas un pilier. Par exemple si à cause du manque de temps il ya interférence entre la lecture des choses à réciter (Kirâ-a) et l’inclinaison (Roukou), il faut laisser le 1er et accompli le 2ème. Les deux règles qui interviennent en cas d’interférence arrivent généralement sur les questions sociales, morales…[3]
Un autre exemple :[4] Sheikh Sayyed ibn Tâous rapporte dans « Kasf ul mohajjah » un hadith de l’imam Ali (as) : « la prophète (ç) m’a pris cet engagement : ö fils d’Abou Talib, tu es le guide désigné par Dieu pour ma communauté occupe-toi des affaires du peuple s’il accepte pacifiquement ton autorité. S’ils ne sont pas d’accords avec ton autorité laisse-les car Dieu va prévoir une issue et le sauver »[5]
Le programme de l’imam Ali après le prophète n’a pas suivi son cours et il s’est retrouvé face à deux situations : soit il abandonné le pouvoir qui lui revenait de droit et qui était très déterminant pour la protection de l’islam et de l’intérêt des musulmans, soit les fondements de l’islam se retrouvent menacés. Car les groupes qui avaient subi la défaite depuis l’apparition de l’islam guettaient la moindre occasion et profiter de la moindre division des successeurs du prophète (ç) après et des musulmans pour prendre leur revanche. C’est pour prévoir cette situation que le prophète (ç) avait donné ces recommandations à l’imam Ali (as) ; et celui-ci était particulièrement dévoue à l’islam. Il a alors appliqué les conseils du prophète (ç).[6]
Cette époque règle s’applique sur beaucoup de situation dans la vie sociale. C’est une réalité qu’il arrive parfois que les intérêts soient menacés. Si l’intérêt d’une majorité et celui d’une minorité se confrontent, il faut d’abord faire passer l’intérêt de la majorité. Par exemple, en cas de crise, si la baisse des prix est à l’avantage de la nation, il faut baisser les prix des produits, même si cela cause ds pertes à un groupe particulier. C’est une question logique et légale.
Les mêmes règles s’appliquent sur le plan éthique. Bien que le mensonge un péché grave, ayant des sérieuses conséquences spirituelles, matérielles, individuelles et sociales, il existe exceptionnellement dans les hadiths et les propos des savants des cas où on peut
1- Mentir pour réconcilier deux personnes
2- Mentir pour détourner l’attention de l’adversaire au champ de bataille
3- Mentir pour dissimuler sa croyance ou sa doctrine (Takiya)
4- Mentir pour contrecarrer l’oppression d’un injuste
5- Mentir dans toute situation ou la vie et la dignité d’un homme ne dépend plus que d’un mensonge.
De manière générale ces règles interviennent là ou on doit préserver quelque chose de plus important. Ainsi tous ces cas demande de choisi le moins mauvais, préférer l’essentiel à l’important.
Il peut arriver qu’on se retrouve au milieu de la jungle avec un groupe de fanatiques sauvages. Ils peuvent vous demander votre appartenance religieuse. Si vous savez qu’ils vont vous tuer si vous leur dites la vérité, la raison et la religion vous autorisent à avoir recours au mensonge pour préserver votre vie. Il est aussi permis de mentir si cela est nécessaire pour concilier deux personnes en conflit. La permission de mentir ici est semblable à celle de consommer le cadavre d’un humain en cas de nécessité. Pour sauver sa vie. Mais il faut juste manger la quantité nécessaire. En plus de ces règles logiques, les exceptions qui vont avec figurent dans plusieurs hadiths des guides infaillibles.[7]
L’imam Ali (as) est non seulement un exemple pratique pour les musulmans, amis un mode le pour l’humanité. C’est lui avait pris en considération l’engagement qu’il avait fait au prophète (ç) de toujours l’intérêt de l’islam et de l’ensemble des musulmans. Il a opte pour l’essentiel que l’important. Il a adopté l’endurance dans ces circonstances et il avait l’impression d’avoir une paille dans l’œil et un arrêt dans la gorge.[8]
[1]- Dictionnaire person, Hassan Momid, les éditions mir Kabir, page 62, page 162 et 854
[2]- Ghoura al hikam, hadith 8607
[3]- Ali Rabbani golpaygani, l’islam et les exigences du temps.
[4]- Il mérite de dire que cet exemple correspond au point “a”
[5]- Mostadrak Wasa’il, vol 11, page 78
[6]- Payam Amir ul mou’minine, Makarim Shirazi, vol 2, page 402-403
[7]- Behar ul anouar, vol 101, page 284, wasa’il al Shia, vol 16; page 134, Al mohaja al beidha, vol 5, page 245; Behar ul anouar, vol 69, page 263, La moral dan le coran; Makarim Shirazi page 238-239
[8]- Lire les livres Falsafa, misaq d’Allamah Sayyed sharafoudine et Mouraje’ât auteur