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Il n'y a aucun problème si on répète les Zikhr et les mots des sourates dans la prière, mais cela doit se faire dans le but d'être certain d'avoir bien prononcé les mots et les expressions sans se laisser emporter par n'importe quel doute obsessionnel ou l'augmentation de quelque chose dans le pilier de la prière. Pour que la question soit bien étudiée, nous devons établir une série d'hypothèses:
1- Si quelqu'un est certain de n'avoir pas prononcé les Zikhr obligatoires de la prière, ou alors si cela a été fait avec erreur, quelques possibilités se présentent :
a- La prière est correcte si cette erreur intervient après qu'il (le sujet qui prie) soit passé à un autre pilier de la prière avant de réaliser qu'il s'est trompé. iI ne doit pas revenir en arrière pour rectifier son erreur.
b- Si par contre il réalise cela avant d'être passé au pilier suivant, il doit reprendre ces Zikhr. L'imam déclare à ce sujet : « si avant de se prosterner on réalise qu'on n'a pas lu la sourate Hamd, on doit la lire. Si on se rend compte que c'est juste la Sourate suivante qu'on n'a pas lu, on le fait et si on réalise que c'est à la fois la Sourate Hamd et la Sourate suivante qu'on n'a pas lues, on doit lire toutes les deux. Mais si on se rend compte que c'est juste la sourate Hamd qu'on n'a pas lue, on doit d'abord commencer par elle et on est encore tenu de reprendre la sourate qui suit celle-ci. Si après s'être incliné on réalise qu'on n'a pas lu la sourate Hamd suivie d'une autre ou la sourate Hamd uniquement, on doit se remettre debout lire cette sourate avant de continuer avec la prière"[1]
2- Une situation où on doute avoir prononcé ou mal prononcé l'un des Zikhr obligatoires dans la prière est une hypothèse qui présente également plusieurs options :
a- Si on n'a pas encore entamé l'étape suivante, il faut reprendre correctement le verset ou le mot oublié ou mal prononcé.
b- Si par contre on est déjà passé à l'étape suivante, et que celle-ci constitue un pilier de la prière, il ne faut pas prêter attention au doute.
c- Si on est passé à l'étape suivante et que celle-ci ne représente pas un pilier de la prière, on peut également ne pas prêter attention au doute.
L'imam Khomeiny dit à ce sujet : « si on a des doutes concernant la prononciation ou la mauvaise prononciation d'un verset d'un mot, il faut reprendre correctement ce mot ou ce verset si on n'est pas encore passé à l'étape suivante dans la prière. Au cas où on est déjà passé à l'étape suivante et que celle-ci fait partie des piliers de la prière, on ne doit pas ignorer le doute ( par exemple en pleine inclinaison ou Rouk'ou on se demande si on a bien prononcé ou non un mot d'une quelconque sourate) et si l'étape suivante ne constitue pas le piler de la prière, on peut également ignorer le doute (par exemple au moment de dire Allahou samad on doute avoir prononcé ou non Koulhou Allahou ahad) il n'y a aucun problème si vous avez correctement lu le verset ou le mot. Vous pouvez reprendre la prononciation si vous doutez un certain nombre de fois. Si le doute devient obsessionnel, la prière s'annule et par précaution pratique obligatoire veut que la prière soit reprise de nouveau.[2]