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Conformément aux Fatwa des guides religieux, l’homme doit obligatoirement se prosterner après avoir lu ou entendu un verset du Saint Coran marqué d’un signe de prosternation obligatoire.
L’Imam Khomeiny dit à ce propos : « les quatre sourates suivantes contiennent chacune le signe de la prosternation obligatoire :
An-najm, Iqrâ, Alif lâm Tanzil, Hâ mîm Sajda. Après avoir lu ou entendu l’un de ces versets on doit se prosterner immédiatement à la fin du verset. Et si on oublie, on doit le faire dès qu’on s’en souviendra »[1].
D’autres guides religieux déclarent : « Il faut se prosterner – précaution oblige- même si on entend involontairement un verset de prosternation obligatoire ou si l’écho parvient à vos oreilles »[2]. Il faut aussi rappeler qu’on ne peut accomplir les prosternations imposées par les versets coraniques portant les signes de Sajda sur des objets qu’on peut manger ou utiliser comme vêtement. Cependant, il n’est pas nécessaire d’observer d’autres conditions qu’impose la prosternation de la prière[3] comme par exemple être face à la qibla, être en état de pureté ou avoir l’ablution. Il n’est pas également nécessaire de faire le Zikr (forme de petite invocation). Il n’y a aucun problème si vous vous prosternez sans réciter quoique ce soit[4].
Si accomplir ce genre de prosternation s’avère difficile, il faut trouver d’autres moyens pour résoudre ce problème. On peut par exemple prier les lecteurs de ne pas lire les sourates qui contiennent de tels versets lors des cérémonies. Les organisateurs des assises de lecture coranique doivent choisir un site où il est facile de procéder à une prosternation si jamais un verset l’exigeant est lu. Et s’il est impossible de réaliser ces suggestions, l’on doit s’éloigner du lieu où on va lire un verset de Sajda de manière à ne pas l’entendre.