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Le débat sur le Velayat-e Faghih et ses prérogatives remonte à plus de 1000 ans. Il y a ceux parmi les Oulémas chiites tels que, Abou Salah Halabi et Ibn Idris Hilli qui ont consacré dans leurs ouvrages, un chapitre distinct aux conditions requises pour le représentant de l'Imam infaillible (béni soit-il) et il y a ceux parmi eux n'ont évoqué et abordé dans leurs débats qu'une partie de ses devoirs. Certains oulémas comme l'auteur de " Meftah al-Karamah' se sont penchés sur les raisons animant le débat sur le Vélayat-e Faghih et certains autres comme Mollah Ahmad Naraghi, la sphère de ses devoirs et ses prérogatives. D'aucuns, comme Saheb Javaher ont porté une analyste et un débat complet sur cette question et certains autres l'ont expliqué et abordé, brièvement. Cependant, ils se sont accordés, tous, à souligner que le principe de Velayat-e Faghih est indiscutable et irréfutable.
Depuis le cheikh Mufid ( 333/338-413), les oulémas chiites ont abordé la question de Velayat-e Faghih. Il y a ceux parmi eux, comme Abou Salah Halabi, qui ont y consacré, dans leurs ouvrages, un chapitre distinct, dans lequel ils ont expliqué les conditions requises pour le représentant de l'Imam infaillible (béni soit-il) et il y a ceux parmi eux qui ont expliqué, comme Mollah Ahmad Naraghi, ses prérogatives. D'aucuns, comme Saheb Javaher ont porté une analyste et un débat complet sur cette question et certains autres l'ont expliqué et abordé, brièvement. Cependant, ils se sont accordés, tous, à souligner que le principe de Velayat-e Faghih est indiscutable et irréfutable.
Dans le soucieux de nous familiariser davantage avec l'historique sur le débat portant sur question de Velayat-e Faghih, nous allons passer en revue les points de vue des grands oulémas chiites à cet effet, sauf celui de Cheikh Mufid qui exige une analyste pertinente 1[1].
1-Cheikh Abou Salah Halabi (m. 447 de l'hégire)
Cheikh Abou Salah Halabi fut le disciple de Seyyed Mortéza et de Cheikh Tusi. Dans son livre " Al-Kafi" il aborde dans un chapitre distinct, portant sur " l'application et l'approbation des prescriptions" la question de Velayat( la succession).
L'application des prescriptions liées à la Charia constitue l'une des obligations religieuses qui relève, uniquement, du ressort des Imams infaillibles (que la paix de Dieu soit sur eux). Ceux dont la compétence n'est pas acceptée et approuvée par ces derniers ne peuvent pas s'en occuper. 2[2]
Ici, l'application des prescriptions et l'émission des décrets religieux selon la base de ces prescriptions, comprennent toutes les affaires étatiques et politiques. Il s'agit d'une affaire qui ne revient qu'aux Imams Infaillibles et à ceux dont la compétence a été approuvée par eux. Ensuite, Cheikh Abou Salah explique les conditions que le représentant des Imams infaillibles( béni soient-ils) et les énumère, ainsi :
1- Avoir une prise de conscience parfaite de la justesse du verdict duquel il doit s'en occuper.
2- Etre en mesure de l'appliquer.
3- Avoir de l'intelligence, de la réflexion et de la patience.
4- Avoir de la perspicacité.
5- Agir selon la base de la justice et en toute connaissance de cause pour l'application du verdict.
6- Avoir la puissance et les capacités nécessaires pour appliquer, comme il faut, le verdict. 3[3]
Plus siècles plus tard, Ces conditions ont été inclues, dans la Constitution de la République islamique d'Iran. L'article 109 de la constitution définit, ainsi, les conditions requises pour le Guide :
1- Avoir la compétence scientifique nécessaire pour émettre des décrets religieux dans divers domaines du Figh( Jurisprudence islamique).
2- Etre doté d'un esprit de justice et de la foi nécessaire pour diriger l'Oumma islamique.
3- Avoir une vision politique et sociale ainsi que de la sagesse, du courage, de la capacité gestionnaire; et de la puissance nécessaire pour prendre en main le leadership de la société.
2- Ibn Idris Hilli(m. 598 de l'hégire)
Dans son ouvrage " Sara'ir" Ibn Idris Hilli a abordé dans un chapitre distinct ayant comme thème " l'approbation et l'application des prescriptions" la question de Velayat-e Faghig et ce environ un demi siècle après Abou Salah Halabi. Dans des termes très similaires à ceux employés par Abou Salah, Ibn Idris précise que l'application des prescriptions appartient, uniquement, aux Imams Immaculés(bénis soient-ils) et à ceux dont la compétence et l'éligibilité sont confirmées par ces derniers. La seule condition qu'Ibn Idris en rajouté c'est la persistance dans l'émission des décrets et sa mise en application. Il entendait, peut-être insister sur le fait que le représentant de l'Imam devrait atteindre le rang d'Ijtihad, ce qui est évoqué, en quelque sorte, dans la première des conditions énumérées par Abou Salah, consistant à " avoir la prise de conscience sur le verdict qu'il doit émettre.
Mohaqqiq Hilli( m. 679 de l'hégire)
Mohaqqiq Hilli s'exprime sur le cinquième (chaque fidèle doit donner aux pauvres, un cinquième de son revenu), en ces termes: C'est au représentant de l'imam infaillible (que la paix divine soit sur lui), qu'il incombe de se charger à la distribution du cinquième parmi les pauvres, tout comme tel est le cas pour l'application des autres obligations religieuses, pendant la période de l'Occultation. Zin al-Din Ben Ali Amali, alias Shahid Thani( m.966 de l'hégire) écrit, ainsi, à ce sujet : " Mohaqqiq Hilli entant par " celui qui est représentant de l'Imam" un faghih juste ( jurisconsulte religieux) qui réunit toutes les conditions nécessaires pour émettre des décrets religieux, car une telle personne occupe le rang du représentant désigné par l'Imam" 4 [4]
4-Mohaqqiq al-Karakî (m. 940 de l'hégire)
S'agissant du représentant de l'imam, Mohaqqiq al-Karakî écrit : " Les jurisconsultes chiites s'accordent, à l'unanimité, sur le fait que le jurisconsulte (Le faghih), remplissant toutes les conditions qu'on appelle " Mojtahed' peut intervenir dans toutes affaires qui lui ont confiées en qualité de représentant des Imams infaillibles (bénis soient-ils). Or, c'est une obligation de lui obéir et de se rendre chez lui pour rendre la justice. Il peut, si nécessaire, vendre les biens de celui qui refuse de rendre la justice. Il a une tutelle sur les biens des disparus, les orphelins, les fous, les faillis, et en fin de compte, sur toutes les affaires qui sont en charge d'un gouvernant désigné par l'Imam du temps (que Dieu hâte sa venue). Sont nombreux les hadiths relatés qui vont dans ce sens, dont celui relaté par Omar Ben Hanzalah. 5 [5]
Et Mohaqqiq al-Karakî de poursuivre : " Si quelqu'un étudie, sans aucun préjugé et dans un esprit d'équité, les ouvrages des grands oulémas chiites tels que Seyyed Moretéza, Cheikh Tusi, Bahra ol-oloum et Allameh Hilli, il comprendra que ces derniers ont parcouru ce chemin et mis au point cette méthode, tout en abordant dans leurs ouvrages ce en quoi ils croyaient l'authenticité et la véracité. 6 [6]
4- Ahmad Moghaddas Ardabili( m. 990 de l'hégire)
5- Concernant le paiement de Zakât( impôt religieux), au Faghih, Moghaddas Ardabili argumente, en ces termes : " La raison en est que le Faghih(jurisconsulte), sait mieux où doit être consommé cet impôt religieux et c'est autour de lui que se sont réunis diverses composantes de la société. Donc, il sait qui sont les prioritaires pour en bénéficier. Le faghih est le calife et le successeur de l'imam infaillible (que la paix de Dieu soit sur lui). Par conséquent, ce qu'on lui donne, équivaut une offre à l'imam infaillible. 7 [7]
Haje Agha Réza Hamadani(m. 1322 de l'hégire) que si on donne une somme au Faghih, c'est exactement comme si l'on l'a donné à l'Imam immaculé( béni soit-il). 8 [8]
6- Javad Ben Mohammad Hoisseini Amali (1226 de l'hégire)
L'auteur de l'ouvrage précieux " Meftah al-Keramah", il occupait une place de choix parmi les jurisconsultes chiites. Il estime que le Faghih est un Représentant désigné par l'Imam du temps( que Dieu hâte sa venue). Il dit ; " Le Faghih est désigné par l'Imam du temps( que Dieu hâte sa venue), ce qui est confirmé, d'ailleurs, par le bon sens, le consensus et les informations rapportées.
Conformément au bon sens, si le Faghig n'avait pas une telle autorisation et un tel mandat de la part de l'imam du temps ( que Dieu hâte sa venue), cela pèserait problèmes et difficultés pour le peuple et le mode de vie risquerait de s'effondre.
S'agissant le consensus, nous venons de le dire que les oulémas chiites sont unanimes sur ce sujet et leur communauté de vue à cet égard est conçue comme une preuve. 9[9]
A propos des informations, il y a beaucoup de hadiths dont un hadith authentique 1[10]0 relaté dans l'ouvrage " Akmal al-Dinne, de l'imam du temps (que Dieu hâte da venue) qui dit " Pour des évènements qui se produisent, référez-vous aux rapporteurs de nos hadiths, car ils sont ma preuve auprès de vous et je suis la Preuve de Dieu auprès de vous".11[11]
7- Mollah Ahmad Naraghi (m. 1245)
Il estime que le Faghih a la tutelle sur deux choses :
1- Sur tout ce que le prophète et l'Imam, conçus comme souverains des gens et forteresses solides et fortes de l'Islam, ont la tutelle, le Faghih l'a aussi, sauf s'il s'agit des cas qui ne s'inscrivent, selon le Consensus et le texte de la religion, dans le cadre de sa mission de Velayat-e Faghih.
2- Toutes les affaires qui sont liées à la religion et au monde d'ici bas et qui devront être appliquées et accomplies, obligatoirement. Des affaires qui sont en rapport avec le monde de l'au-delà et du quotidien du peuple, des affaires qui y sont liés, à la fois, l'avenir des gens, qu'il soit dans le monde d'ici bas ou qu'il soit le monde de l'au-delà. Il y a des affaires liées à la charia sur lesquelles, les jurisconsultes sont parvenus à un consensus et devront être appliquées, il y a, également, des interdits religieux que les musulmans devront éviter, car sont relatés des hadiths qui ces interdits portent préjudice aux musulmans et les basculent dans la corruption et finalement, il y a des prescriptions émises par le Législateur, mais, on ne sait pas qui doit les exécuter et c'est le Faghid qui doit prendre en charge tout cela. 12 [12]
7- Cheikh Mohammad Hassan Najafi, Saheb Javaher( m. 1266 de l'hégire).
Concernant l'aspect généralisé de Velayat-e Faghih, Saheb Javaher écrit: " Le velayat-e Faghih( l'autorité religieuse et spirituelle respectueuse), a un domaine généralisé comprenant toutes les affaires et l'émission des décrets religieux sur des questions liées à la jurisprudence religieuse. Pour eux, il s'agit, peut-être, de quelque chose d'indéniable, d'indiscutable et d'irréfutable". 13 [13]
Je crois que Dieu nous a mis comme une obligation d'obéir au Faghi tout comme nous devons obéir " au Prophète et aux Imams infaillibles". La raison en est l'usage d'un argument sur la gouvernance du Faghih, en particulier un hadith relaté du l'imam du temps (que Dieu hâte sa venue). 14 [14] S'agissant des domaines d'intervention et de tutelle de Faghih, il dit : " Tenant compte des citations de l'Imam, dans des cas généraux, qui affirme, au sujet du Faghih, doté de toutes les conditions, que " je l'ai placé comme votre gouvernant" tout comme de ses citations, dans des cas particuliers, lorsqu'il désigne un individu particulier, en disant que " je l'ai désigné comme gouvernant" nous déduisons que les déclarations de l'imam portent sur la tutelle du Faghig, doté de toutes les conditions requises. En outre, l'Imam( que Dieu hâte sa venue), indique : " Les rapporteurs du hadith sont ma preuve auprès de vous et je suis la Preuve de Dieu". Cela témoigne, clairement, des larges prérogatives du Faghih, dont l'application des interdits divins et des prescriptions. En fait, durant l'Occulation majeure, il incombe, obligatoirement, au Faghih de les appliquer, car il est représentant de l'Imam Infaillible (béni soit-il), et jouit des mêmes prérogatives que l'Imam, dans de nombreux de cas.
Le Faghih jouit, également, du même rang que l'Imam Infaillible (que la paix de Dieu soit sur lui), en ce qui concerne les affaires sociales et politiques. A c et égard, il n' a pas une différence entre l'Imam et le Faghih. Les jurisconsultes sont unanimes sur ce sujet et ont souligné dans leurs ouvrages qu'en période de l'Occultation, le Faghig est conçu comme un gouvernant représentant l'Imam infaillible. Si les jurisconsultes n'ont un mandat de la part de l'Imam infaillible, toutes les affaires liées au Chiisme, seront stérilisées. Or, ceux qui prononcent des déclarations tendancieuses sur le Velayat( tutelle), généralisé de Faghih n'a pas, semble-t-il, savouré le goût de la jurisprudence, et n'a pas compris le sens ni le secret des paroles des Imams infaillibles( bénis soient-ils) qui ont dit " Nous avons vous avons placé le Faghih comme le gouvernant, le calife, le juge, et la preuve." Il ressort de ces paroles que les imams infaillibles, dans le souci d'établir l'ordre pour leurs adeptes, c'est-à-dire les Chiites, ont confié au Faghih de s'occuper de la plupart des affaires qui les concernent. Pour cette raison, Ben Abd ol-Aziz est, fortement, persuadé, dans son livre intitulée" Les cérémonies" que ces affaires ont été déléguées aux jurisconsultes. Bref, la question de Velayat-e Faghih généralisé est tellement évidente et clair qu'elle n'a besoin d'argument pour être prouvée.[15]15
8- Cheikh Moretéza Ansari( m. 1281 de l'hégire)
Dans son livre " Al-Makaseb" cheikh Ansari ne considère pas comme étant absolu le domaine des prérogatives de Velayat-e Faghih et précise" le Velayt-e Faghih se stabilise au niveau des affaires dont la légitimité est inéluctable et irréfutable"[16]. 16 Et dans son livre " Al-Ghaza" il divise en deux catégories les affaires correspondant à l'imam infaillible (béni soit-il) :
1- Ce qui relève de son devoir personnel
2- Ce sur quoi, il a une tutelle.
Ensuite, il dit : Le premier cas concerne l'époque où l'Imam infaillible (béni soit-il), est présent, lui-même. Et le second cas concerne toutes les époques. Puis, cheikh Ansari considère que la désignation des jurisconsultes par l'Imam infaillible (que la paix de Dieu soit sur lui), relève du second cas et estime que la gouvernance des jurisconsultes, en période d'Occultation est, effet, celle des Imams Infaillibles. 17[17]
10-Seyyed Mohammad Bahr ol-Oluom(m. 1326) de l'hégire
Bahr ol-Oloum lance cet s'interroge sur le fait si le Velayat-e Faghih est d'une dimension généralisée ou pas et dit : " Ici, ce qui est important dans notre débat est de savoir sur la tutelle de Fahih a une dimension généralisée et porte sur l'ensemble du peuple ou pas ? Nous répondons que la gestion de la société islamique et celle de toutes les affaires du peuple sont en charge de l'imam (béni soit-il). C'est pourquoi, les gens se réfèrent à l'Imam pour toutes les affaires qui les concernent, des affaires qui sont liés à leur au-delà et à leur vie dans le monde d'ici-bas. Or, chaque nation se réfère à ses dirigeants pour des affaires de ce genre et cela aboutira au renforcement et à la consolidation de l'Ordre islamique dont la réalisation a été, toujours l'un des objectifs de l'islam. Par conséquent, pour sauvegarder l'Ordre islamique, l'Imam (que la paix de Dieu soit sur lui), doit désigner son successeur qui ne peut autre que le jurisconsulte ( Faghih), doté de toutes conditions requises, point qui été abordé, très clairement, dans certains hadiths en particulier celui relaté de l'Imam du temps, le Mahdi promis qui dit " Pour des évènements qui se produisent, référez-vous aux rapporteurs de nos hadiths, c'est-à-dire les jurisconsultes( Foqahâ). En outre, les jurisconsultes sont unanimes, dans de nombreux cas, sur le fait qu'il faut se référer au Faghih, ce alors que nous n'avons pas un hadith particulier en la matière. Ces derniers ont utilisé l'argument rationnel et narratif pour expliquer l'aspect généralisé de Velayat-e Faghih, d'autant plus qu'il y a un large consensus sur cette question. 18 [18] Grâce à Dieu, cette question est claire et ne suscite aucun doute. 19[19]
11- L'Ayatollah Boroujerdi (m. 1382 de l'hégire lunaire)
Il considère comme un fait évident et irréfutable, la tutelle de jurisconsulte sur les affaires du peuple et précise que " nous n'avons pas besoin de nous référer à Omar Ben Hanzaleh et dit : " ….. en bref, il n'y a aucune objection que le jurisconsulte juste soit désignée pour s'occuper de ce genre d'actions importantes avec lesquelles le peuple est aux prises. Compte tenu de ce qu'on vient de dire, nous n'avons pas besoin de la déclaration de Omar Ben Hanzaleh pour prouver le Velayat-e Faghih, mais nous pouvons la considérer comme une preuve" 20 [20]
12- L'Ayatollah Cheikh Mortetéza Haéri( m. 1362 de l'hégire solaire)
Il considère le noble décret comme un argument de Velayat-e Faghih et écrit : " le noble décret signé par l'Imam du temps( que Dieu hâte sa venue) est un argument de Velayat-e Faghih et il porte sur l'autorisation faite au Faghih pour accomplir la prière du vendredi. Nous avons expliqué le document portant sur le noble décret dans le livre " Ebtegha al-Fazilat". On a fait une objection à l'argument de ce hadith, en disant que sa question est résumée, mais cette objection ne se tient pas, car si une question est résumée, cela ne pose pas problème. Et si cette question porte sur des évènements récents, elle porte pas atteinte à la généralisation du hadith. Car c'est la raison qui généralise le décret. L'argument qu'on porte sur ce hadith, c'est que " le Faghih" est la preuve de l'Imam" et le fait d'être preuve de l'imam signifie, eu égard le droit coutumier, qu'il a une préférence et une priorité dans toutes les affaires nécessitant l'intervention de l'Imam" 21 [21]
13- L'Imam Khomeiny (que sa demeure soit au paradis)
L'imam Khomeiny croit que le Faghih a une tutelle absolue, c'est-à-dire que toutes prérogatives et responsabilités de l'Imam infaillible( béni soit-il) sont confiées, en période de l'Occultation, au jurisconsulte doté de toutes conditions requises, sauf si on avance une raison particulière pour dire que certaines prérogatives et responsabilités appartiennent, uniquement, à l'Imam infaillible. Par conséquent, l'Imam dit :
" Nous concluons de ce que nous venons de dire qu' en période d'Occultation, les jurisconsultes( Foqahâ" ont une tutelle sur tous cas sur lesquels les Imams infaillibles prédominent, et pour faire sortir un cas de cette règle général, il faut prouver son appartenance à l'Imam infaillible( béni soit-il) et ce contrairement à ce qu'on a dit que ' une telle affaire est dans le domaine des prérogatives de l'Imam" ou " L'Imam ordonne ainsi", et …..; car pour des raisons que nous venons d'expliquer, toutes les affaires seront prouvées pour le jurisconsulte juste. Et nous l'avons évoqué que toutes les prérogatives du prophète (que le salut de Dieu soit sur lu et sur ses descendants) et celles de l'Imam [22](béni soit-il), en matière de gouvernance, sont prouvées, aussi, pour le Faghih. 22
Pour plus d'informations:
Mahdi Hadavi Tehrani, Velayat et Religiosité, l'Institut culturel de Khaneh Kherad, Qom, deuxième édition, 2001.
[1] R.F : Velayat-e Faghih et Cheikh Mufid, la question 22
[2] Abou Salah Halabi, Al-Kafi et le Figh, p.422
[3] Bis, p. 423
[4] Zin al-Addine, Ben Ali aml-Amali al-Jaba'i. Masalek al- Afham, t. I, p. 53
[5] Mohaqqiq al-Karakî, l'essai sur la prière du vendredi, t. I, p. 142
[6] Nous constatons cela dans ouvrages de Cheikh Mufid, de Seyyed Mortetéza et de Cheikh Tusi.
[7] Moghaddas Ardabili, L'intérêt et la Preuve, t. IV, p. 205
[8] Haje Agha Réza Hamadani, Mesbah ol-Faghih, l'ouvrage sur le cinquième, p. 160
[9] Le consensus est la communauté de vue des oulémas sur un sujet, qui est considéré comme une preuve valable et crédible manifestant, en effet, l'imam des imams infaillibles'( que la paix de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
[10] Nous allons l'expliquer plus tard dans notre débat. ( R.F: le texte présent, le débat sur l'argument narratif).
[11] Hossein Amali, Meftah al-Keramah, t. X, p. 21
[12] Ahmad Naraghi, Avaed ol-Ayyam, pp. 187-188
[13] Mohammad Hassan Najafi, Javaher al-Kalam, t. XVI, p. 178
[14] Cheik Horr Amali, Vasael al-Shi'a, t. 18, p. 101
[15] Mohammad Hassan Najafi, Javaher al-Kalam, t. XXI, pp. 395-397
[16] Cheikh Moreteza Ansari, al-Makasseb, p. 154,
[17] Cheikh Moretéza Ansari, " Al-Ghaza et Al-Shahadat", pp. 243-244
[18] Lorsqu'il y a un large consensus sur un sujet, on l'appelle " Estéfazeh".
[19] Seyyed Mohammad Bahr ol-Oloum, Beloghat al-Faghih, t. III, p. 221 et pp. 232-234
[20] Le livre " Al-badr al-Zahar" portant sur les cours de l'Ayatollah Borourjedi, p. 52
[21] Moretéza Haéri, la prière du vendredi, p. 144
[22] L'Imam Khomeiny( que sa demeure soit au paradis), le livre " Al-Baye" t. II, pp. 488-489