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Ousmane Ibn Sa’ed Amroui, Mohammad Ibn Ousmane Amroui, Hossein Ibn Rouh Nobakhti et Ali Ibn Mohammad sont les quatre ambassadeurs distingués parmi les compagnons des imam Hadi, Hassan Askari et Mahdi qui ont occupé l’un après l’autre la fonction de délégué représentant servant de trait d’union entre la population et son imam en occultation. La mission de ces quatre ambassadeurs est entérinée par l’honnêteté et l’intégrité de ces quatre ambassadeurs qui ressortent des propos des imams infaillibles et les distinguent des imposteurs. Leur nomination est appuyée par des hadiths figurants dans les sources fiables et certains prodiges qu’ils ont accomplis (comme des prédilections sur certains événements qui devaient se produire dans le futur) confirment leur honnêteté et font d’eux des gens dignes de confiance. Le contraire n’a pas été prouvé jusqu’à nos jours et personne n’a encore démontré que de telles déclarations visaient à servir leurs intérêts personnels.
Quatre ambassadeurs choisis parmi les compagnons des imams Hadi, Hassan Askari et Mahdi ont servi de représentants entre le peuple et leur imam en occultation. Certes beaucoup de personnes ont prétendu tout au long de l’histoire être les représentants de l’imam Mahdi, mais ces déclarations sont annulées par les propos des imams infaillibles précédents sur la justice, l’honnêteté des quatre ambassadeurs, dissipant ainsi de l’esprit des épris de la vérité le moindre doute. Des caractéristiques qui mettent à jour les mensonges de tout imposteur.
En guise d’exemple, le premier ambassadeur c’est-à-dire Ousmane Ibn Sa’ed Amroui[1] est entré au service de l’imam Hadi alors qu’il avait 15 ans. Il était très apprécié par ce dernier et par l’imam Askari. Répondant à Ahmad ibn Ishâq Qomi qui avait demandé vers qui devait-on se tourner en cas d’absence de l’imam du temps : « Amroui car je l’agrée (Ousmane Ibn Sa’ed Amroui). Ce qu’il vous dira vient de moi. Ecoutez-le et obéissez-lui car il est mon homme de confiance ».[2]
L’imam Hassan Askari dit : ‘Abou Amroui est un homme crédible et digne de confiance. Il fait l’objet de confiance de la part des anciens et je lui fas confiance aussi bien de ma vie qu’après ma mort et tout ce qu’il dit, je l’ai dit »[3]
L’imam Hassan Askari avait présenté l’imam Mahdi à 40 personne et dit : « Vous ne le verrez plus désormais ! A partir d’aujourd’hui référez-vous à Ousmane Ibn Sa »ed et soumettez-vous à ce qu’il dira ».[4]
L’imam Hassan Askari déclare au sujet de Mohammad Ibn Ousmane le deuxième ambassadeur : « Le fils d’Ousmane Mohammad est le représentant de mon fils Mahdi ».[5]
Dans une confirmation de l’imam Mahdi (aj), il est écrit au sujet de Mohammad et sont père : « Mohammad Ibn Ousmane Amroui (que son père et lui soient agrées auprès de Dieu) est l’objet de ma confiance. Sa lettre est la mienne ».[6]
En plus de la confirmation de l’honnêteté du premier et du deuxième ambassadeur dans les propos ci-dessus, il est également question de se soumettre à leurs propos, une preuve de leur mérite, leur rang élevé et leur justice.
Hossein Ibn Rouh Nobakhti est le troisième serviteur de l’imam Mahdi (aj) pendant la petit occultation. Il a été élu parmi les dix compagnons et les proches du deuxième ambassadeur pour son mérite, sa compétence, sa piété et sa justice. Avant de mourir (deux ou trois ans avant), Mohammad Ibn Ousmane avait réuni tous les élites chiites pour leur dire que s’il lui arrivait quelque chose, Abou Qâsim Hossein Ibn Rouh le remplacera.[7]
Il est écrit dans un hadith que les chiites avait demandé à Mohammad Ibn Ousmane de leur présenter celui qui le succédera s’il lui arrivait quelque chose ? Abou Qâsim Hossein Ibn Rouh Ibn Abi Bahr Nobakhti me succédera et sera l’ambassadeur de l’imam du temps parmi vous, répondit-il.[8]
Oummou Koulthoum la fille de Mohammad Ibn Ousmane le deuxième ambassadeur dit ceci au sujet de Hossein Ibn Rouh ; « Hossein Ibn Rouh a été désigné comme remplaçant des années bien avant la mort de mon père Abou Ja’far et il supervisait ses biens, transmettait les secrets religieux qu’il communiquait aux élites chiites et faisait partie des particuliers qui connaissaient ses secrets…Il a grandi progressivement auprès des chiites et sa position a été renforcée auprès de ces derniers grâce aux relations particulières qu’il entretenait avec mon père, au degré de confiance et de mérite dont il faisait preuve en matière de religion, jusqu’au jour où mon père l’avait présenté (sous l’ordre de l’imam du temps) comme représentant de l’imam… »[9]
En dehors de ce qui a été dit, il existe plusieurs autres témoignages attestant la justice, la piété, les capacités et la loyauté du troisième serviteur de l’imam Mahdi (aj). On peut par exemple s’appuyer sur les propos de Ja’far ibn Ahmad Motiil qui dit : « Durant les derniers jours de la vive d’Amr Ibn Ja’far (Mohammad Ibn Ousmane) Hossein Ibn Rouh et moi étions assis à son chevet au niveau de ses pieds pour transmettre et écouter des hadiths. C’et alors qu’Abou Ja’far dit : Il m’a été ordonné de désigner Hossein Ibn Rouh comme mon successeur. Dès que compris cette parole, le me levai du chevet d’Abou Ja’far et cédai ma place à Hossein Ibn Rouh et je m’installai près des jambes d’Abou Ja’far ».[10] Cette citation est la preuve que le mérité est la plus importante caractéristique de l’imam dans le choix de ses représentants.
Le quatrième ambassadeur c’est-à-dire Abou Hassan Ibn Mohammad Samari ftu aussi un homme méritant et digne de confiance élevé au rang de représentant après Hossein Ibn Rouh par l’imam Mahdi (aj). Ce qui ressort de la lettre de l’imam du temps adressée à lui confirme sa mission et celle de son prédécesseur. L »imam lui écrit en ces termes : « … Que Dieu console tes frères qui vont te perdre car tu mourras dans six jour. Regroupe tes choses et ne désigne personne comme nouvel ambassadeur car c’est le début de la grande occultation… »[11]On relève quelques éléments à partir de ces propos :
1 – Il était un homme très réservé et compétent
2 – Il était honoré et avait un grand statut parmi les croyants, son départ devait être une dure épreuve pour eux.
3 – Il est évident qu’il était le représentant car l’imam lui demande de ne pas annoncer quelqu’un comme ambassadeur.
Par ailleurs, les prodiges que ces ambassadeurs ont accomplis sont des preuves qui attestent qu’ils étaient des hautes personnalités hors de commun. Nous énumérons ici quelques uns de ces prodiges :
1 – Amroui qui dévoila à quelqu’un qui avait caché des biens qu’il n’avait pas restitués, alors qu’il insistait qu’il les avait tous remis. Amroui lui fit savoir que c’était l’imam qui l’avait informé qu’il avait encore deux vêtements soudanais qu’il n’avait pas remis. Après des investigations il fut avéré que c’était le cas.[12]
2 – Mohammad ibn Aswad rapporte qu’ne femme lui avait donné il y a de cela des années une étoffe à remettre à Amroui. Je me rendit auprès de lui et il ordonna de confier les biens à Mohammad Ibn Abbas Qomi. Je remis tous les biens excepté le morceau d’étoffe de la femme. Il envoya un message me demandant de le restituer aussi. Je fouillai partout sans trouver. Ne sois par triste, dit-il, tu le trouveras.[13]
3 – Mohammad Ibn Ousmane qui envoya une somme d’argent à Mohammad Ibn Obeidollah â’iri mourant alors qu’il n’avait pas de quoi s’offrir des accessoires funestes. Il accompli cela par le biais de Mohammad Ibn Moteel[14]
4 – Restitution d’une somme d’argent par Mohammad Ibn Ousmane à travers Mohammad Ibn Moteel et destinée à Mohammad Ibn Qottâ ; le plus étonnant est Mmohammad Ibn Qottâ attendait l’arrivée de Mohammad ibn Moteel.[15]
5 – Mohammad Ibn Ousmane annonçant son propre décès.[16]
6 – Annonce des choses à venir à Sholmaghâni par Hossein Ibn Rouh : Sholmaghâni avait invité Hossein Ibn Rouh à la prière au cours de laquelle la malédiction de Dieu doit être invoquée sur les menteurs. Il répondit à travers une lettre dans laquelle il annonçait à Sholmaghâni que tout celui qui manquera de vérité dans ses propos sera tué et crucifié et ce fut le cas.[17]
7 – Une femme (Abe Saveh) vint voir Hossein Ibn Rouh accompagné d’un traducteur pour transmettre ses propos à Hossein Ibn Rouh. Mais le traducteur fut surpris de voir Hossein Ibn Rouh parler à la femme dans son dialecte. Il demanda à la femme comment elle et les enfants allaient ? Etonnée, la femme qui était venu donnée des présents les lui remit.[18]
8 – Mohammad Ibn Ibrahim affirme : « Quelqu’un demanda qui avait assassiné l’imam Hossein (as), Hossein Ibn Rouh lui répondit. Je revins le lendemain voir Abou Qâsim Hossein Ibn Rouh convaincu au fond de moi que ce qu’il avait dit hier venait de lui. Il commença à parler le premier et dit : ô Mohammad Ibn Ibrahim, je préfère tomber du ciel pour me transformer en nourriture pour poules ou être emporté par un violent vent que de proférer un mensonge dans la religion de Dieu. Ce que j’ai dit est fondé car je l’ai entendu de l’imam du temps.[19]
9 – Hossein Ibn Rouh et une nouvelle qui devait se produire dans le futur : Ali Ibn Babeveh relate qu’il avait demandé à Hossein Ibn Rouh l’autorisation d’accomplir le hajj. Il répondit : N’y va pas ! J’ai fait veux repris-je. Il faut donc aller avec une telle caravane. Plus tard j’appris que Qaramateh avait attaqué et pillé d’autres caravanes.[20]
10 – Ali Ibn Mohammad Samari avait annoncé la mort d’Ali Ibn Babaveh Qomi le père du regretté Sheikh Sadouq et à l’instant où il donna cette nouvelle, les élites qui étaient autour de lui avaient pris note et quelques jours après, la mort frappa à la porte d’Ali Ibn Babaveh et ils remarquèrent que l’événement concordait exactement avec les prédilections de Samari.[21]
Par ailleurs, lorsque nous observons l’histoire des imposteurs, leurs égarements et leurs véritables motivations deviennent évidents pour tout le monde, quoiqu’au départ ils semblaient convenir et qu’ils tenaient des propos appréciables. Nous citons en guise d’exemple les points faibles de certains de ces imposteurs :
1 – Al Share’i : il était des compagnons des imams Hadi et Askari au début. Après un temps, il proféra des mensonges sur Die et l’imam du temps[22] et fut désavoué.
2 – Mohammad Ibn Nasir Noumeiri : il prétendit d’abord être le successeur d’Ousmane Amroui. Ensuite il dit être un envoyé et prit l’imam Hadi comme Dieu. Il estimait qu’on est libre de se marier avec les gens qu’il est interdit d’épouser et que la sodomie était permise.[23]
3 – Abou Tahir Mohammad Ibn Balaal : Il avait en sa possession des biens appartenant à l’imam Hassan Askari (as) qu’il n’avait pas remis à Ousmane Amroui. Il prétendit plus tard être le représentant et les gens le maudirent et s’éloignèrent de lui.[24]
4 – Hossein Ibn Mansour Helaaj : dans une lettre à Abi Sahl ibn Ismael Naobakhte être le représentant de l’mam. Il se rendit à Qom et distribua des trac qu’il était l’envoyé et le représentant de l’imam du temps. Les habitants de Qom déchirèrent le mot et le trouvèrent ridicules. Il fut arrête et tué à Bagdad alors qu’il était devenu athée en prétendant être Dieu.[25]
5 – Abou JA’far Mohammad Ibn Ali Sholmaghâni connu sous le surnom de Ibn Abi Azaariq : C’était d’abord un chiite. Il apostasia ensuite et se mit à balancer à la fois les vérités et les mensonges qui lui venait à l’esprit et il l’attribuait à Hossein Ibn Rouh. Une fois qu’il appris cela, Hossein Ibn Rouh le renia et ordonna qu’il soit maudit.[26]
Il est écrit dans l’ouvrage Farhat ul ghouraa qu’il faisait partie des rapporteurs de hadiths les plus rapprochés jusqu’à ce qu’il devient jaloux du troisième ambassadeur. Il se rangea du coté des radiyya. Il se mit à inventer des choses qu’il collait à la religion. Son décret de malédiction fut approuvé par l’imam et le sultan de l’époque le fit pendre.[27]
Voici l’histoire en détail telle écrit dans le livre : Hossein Ibn Rouh avait désigné Mohammad Ibn Ali connu sous le nom de Sholmaghani pour le remplacer quelque temps. Les gens se référaient à lui et le rencontraient pour leurs préoccupations.car il était le collaborateur de Hossein Ibn Rouh et son intermédiaire. Sholmaghani était particulièrement respecté au sein de la noble tribu chiite des Bastaam parce que Hossein l’avait présenté comme un grand faqih. Une fois qu’il avait dévié de la religion, il profita de cela pour faire avaler à Bani Bastaam toute forme de mensonge et d’hérésie au nom de Hossein Ibn Rouh. Ceux-ci y croyaient. Hossein Ibn Rouh rejeta tous les mensonges de Sholmaghani lorsqu’il appris la nouvelle et les qualifia d’abominables. Il défendu à Bani Bastaam d’écouter quoi que ce soit venant de sholmaghani. Il ordonna qu’il soit maudit. Bani Bastaam refusa d’acouter Hossein car Sholmaghani leur avait dit : « ce que je vous ai dit est un secret que j’ai révélé car Hossein Ibn Rouh avait pris de moi l’engagement de ne pas révéler cela. Comme je l’ai révélé, il m’a écarté de lui avec toutes les particularités que j’avais auprès de lui. Il prétendait que Dieu s’était incarné en lui et on notait également chez lui des attitudes qui frisaient l’hérésie et l’athéisme. L’imam donna ensuite l’ordre de le maudire et de s’éloigner de ses suiveurs qui l’écoutent. Il est écrit dans un hadith connu qu’en 322 de l’hégire Sholmaghani ainsi qu’un groupe de ses compagnons furent arrétés et incarcérés et ils furent pendu à l’époque du calife Razi billah.[28](il existe un autre hadith qui révèle qu’il a été tué).
Il est clair que tous ceux qui prétendaient être le représentant de l’imam étaient des imposteurs et des parvenus qui après quelques temps furent démasqués à chaque fois. Donc la grandeur de la personnalité des quatre représentants est indéniable pour les chercheurs et ceux qui étudient l’histoire sans préjugé. Personne n’a réussi a prouver le contraire jusqu’à nos jours.
Ce qui a été évoqué pour démontrer l’effectivité des ambassadeurs relève essentiellement des arguments destinés au public car certains personnes sont si éprises de foi qu’il suffit de lui dire que tel est le représentant de l’imam pour y croire.
[1] - Son nom est écrit ainsi dans certaines sources : Ousmane Ibn Sa’ed Amroui
[2] - Kafi, Koleiny, Vol 1, page 330
[3] - Mountakhab Athâr, Safi Lotfollah vol 2, page 508
[4] - Behar ul anouar, vol 51, page 346
[5] - Behar ul anouar, vol 51, page 345
[6] - Wasa’il ul shia, vol 27, page 140
[7] - I’yann ul shia, vol 2, page 48 –logiciel taraajem)
[8] - I’yann ul shia, vol 2, page 48 (logiciel taraajem)
[9] - Traduction du 13ème volume de Behar ul anouar intitulé Mahdi le promis, page 68, une traduction d’Ali Davani, Darul koutoub islamiyya
[10] - Kamal ul din va tamaam ni’ma de Sheikh Sadouq, traduction persane de Mohammad BAqer KAmraei, vol 2, page 181, edition islamiyya
[11] - Behar ul anouar, vol 51, page 361, hadith 7
[12] - Les quatre ambassadeurs et leur grandeur, Abbas Rasekhi, page 38
[13] - Les quatre ambassadeurs et leur grandeur, Abbas Rasekhi, page 53
[14] - Les quatre ambassadeurs et leur grandeur, Abbas Rasekhi, page 72
[15] - Les quatre ambassadeurs et leur grandeur, Abbas Rasekhi, page 72
[16] - Les quatre ambassadeurs et leur grandeur, Abbas Rasekhi, page 74
[17] - Les quatre ambassadeurs et leur grandeur, Abbas Rasekhi, page 28
[18] - Les quatre ambassadeurs et leur grandeur, Abbas Rasekhi, page 36
[19] - Les quatre ambassadeurs et leur grandeur, Abbas Rasekhi, page 35
[20] - Les quatre ambassadeurs et leur grandeur, Abbas Rasekhi, page 102
[21] - Les quatre ambassadeurs et leur grandeur, Abbas Rasekhi, page 36
[22] - I’yann ul shia, vol 2, page 48
[23] - id
[24] - id
[25] - id
[26] - id
[27] - Farhat ul ghuraa, Ibn Taous Sayyed Abdou Karim, TRaduction Allamah MAjlisi, page 178, Qom, editions Mirâth maktoub
[28] - - Traduction du 13ème volume de Behar ul anouar intitulé Mahdi le promis, page 710