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Dans son sens étymologique, la foi signifie la confirmation, un terme qui s’oppose au reniement. 1[i]La foi signifie, dans sens littéral, le fait de reconnaitre et de confirmer l’existence de Dieu, de tout son cœur, avec tous ses organes, et d’une manière pratique. 2 [ii] La « sérénité » signifie, dans son sens étymologique, le fait de retrouver la quiétude après une période d’angoisse et d’inquiétude. 3[iii] Parfois, l’homme peut, en se servant d’arguments, et de preuves scientifiques et logiques, avoir la conviction, ou pour mieux dire, la certitude sur une chose et satisfaire, ainsi, sa raison ( Aql), sans pour autant parvenir à la quiétude. Mais, s’il croit, avec une sérénité du cœur, en cette chose, cette sérénité, pour mieux dire, cette certitude lui apporte la quiétude et le calme. « Est-ce qu’il y avait du doute dans le cœur du vénéré Abraham (béni soit-il) » interrogea, selon un hadith, l’imam Ridha (béni soit-il). Le vénéré Imam répondit : Non ! Abraham (béni soit-il), n’avait que la certitude et sollicita Dieu de l’augmenter ».
[i] Ibn Manzur, Mohammad Ibn Mokaram, Lisan al-Qayb, t. 13, p. 21, Edition Dar Sadir, troisième publication, 1414 de l’hégire lunaire.
[ii] Kolyni, Kafi, t.2, p. 27, Hadith 1, Dar ul-Kutub al-Islamiya, Téhéran, 1986. Pour avoir plus d’information sur le sens de la foi et sa différence avec l’islam et la science, vous pouvez vous référer aux index : « Les conditions de l’islam et la foi, question n° 1311 ( Site : 1343) et « la différence entre la foi et la science », question n° 5382( Site : 5651).
[iii] Raghib Esfahani, Hussein Ibn Mohammad, traduction et recherche sur Al- Mufradât, célèbre dictionnaire des sens des mots du Saint Coran, par Khosravi, Gholamréza, Edition, Mortazavi, Téhéran, deuxième publication, 1996.
Dans son sens étymologique, la foi signifie le fait de confirmer au lieu de renier. La foi signifie, dans sens littéral, le fait de reconnaitre et de confirmer l’existence de Dieu, de tout son cœur, avec tous ses organes, et d’une manière pratique. La « sérénité » signifie, dans son sens étymologique, le fait de retrouver la quiétude après une période d’angoisse et d’inquiétude. Parfois, l’homme peut, en se servant d’arguments, et de preuves scientifiques et logiques, avoir la conviction, pour mieux dire la certitude sur chose et satisfaire, ainsi ; sa raison ( Aql), sans pour autant parvenir à la quiétude. Mais, s’il croit, avec une sérénité du cœur, en cette chose, cette sérénité, pour mieux dire, cette certitude lui apporte la quiétude et le calme et c’est ce cas qu’il ne se laisser pas emporter ni par tentation ni par illusions mentales. A titre d’exemple, nous avons la certitude qu’un homme mort ne peut rien faire et nous disposons d’arguments et de preuves pour y croire, cependant, il y a ceux qui ont peur du mort, surtout, dans la nuit. Mais, il y a ceux qui n’ont pas une telle crainte, parce que cette scène leur est familière et ils ont, déjà, compris, que les morts ne peuvent rien faire, autrement dit, ils s’y sont habitués. 4[1] Par conséquent, lorsque l’homme atteint l’étape d’intuition, il acquit la sérénité du cœur. Abraham (béni soit-il) avait une foi parfaire et pure en ressuscitation et en réanimation des morts et n’ont avait aucun doute, mais il a voulu parvenir à la certitude dans le cœur. « Est-ce qu’il y avait du doute dans le cœur du vénéré Abraham (béni soit-il) » interrogea, selon un hadith, l’imam Ridha (béni soit-il). Le vénéré Imam répondit : Non ! Abraham (béni soit-il), n’avait que la certitude et sollicita Dieu de l’augmenter ». 5[2] Il y a des hadiths qui invalident, parfaitement, cette mentalité selon laquelle Abraham, que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui, avait le doute ; et donc, nous aussi, nous y sommes autorisés et que pour nous, il n’y a aucun inconvénient de ne pas avoir la foi et la certitude. Selon un hadith, une personne écrivit une lettre au vénéré Imam Moussa Kadhim (béni soit-il) et lui rapporta : « Je suis dans un état de doute. Abraham aussi dit à Dieu : Montre-moi la manière de la ressuscitation des morts ». Moi, aussi, je veux que tu me montres quelque chose. Dans une lettre, le vénéré Imam lui répondit : « Abraham (béni soit-il), était croyant (mu'min), il aimait, tout simplement, augmenter, sa foi, mais, toi, tu es en état de doute, de scepticisme, et d’un homme septique n’émane pas quelque chose de bien ». 6[3] Par conséquent, l’homme doit avoir la foi et la certitude vis-à-vis des principes de la religion. Des arguments et des preuves sont disponibles pour que l’homme puisse acquérir la foi et la certitude, des arguments et preuves qui ne lui laissent aucun doute. Cela étant, s’il y a des doutes et des ambiguïtés, l’on peut consulter les savants religieux (les oulémas), pour les éliminer.
En tout état de cause, en portant une réflexion approfondie sur les versets du noble coran, nous découvrons cette vérité qu’il est, tout à fait, possible, d’éliminer les inquiétudes mentales et psychiques, grâce au renforcement de la foi en Dieu, Sage et Juste, ainsi que la croyance au Jour du jugement dernier, et à l’existence du paradis et de l’enfer. Des actes de dévotion, comme la prière, aident l’homme à atteindre cette étape. Lorsque, le croyant se sent, en permanence, l’appui de Dieu, il ne se fait plus du mauvais sang. « Ne vous laissez pas battre, ne vous affligez pas alors que vous êtes les supérieurs, si vous êtes de vrais croyants ». 7[4] Dans ces versets, Dieu indique clairement que si tu es avec Dieu, toutes les forces de la terre et du ciel sont à ta disposition, et Dieu connait tes besoins, ses problèmes et tes difficultés et Il est informé, de ton effort, de ton obéissance et de ton servitude. En ayant foi en de telles promesses divines, comment l’homme peut-il ne pas trouver la quiétude ? Très certainement, avec un tel caractère et une telle connaissance, les inquiétudes et les angoisses disparaissent pour céder la place à la quiétude et à la sérénité.
[1] Shirazi, Nasser Makaram, Tafsir Nemouneh, t.2, p.304, Dar ul-Kutub al-Islamiya, Téhéran, première publication, 1995.
[2] Aroussi Howeizi, Abd Ali Ibn Juma”a, Nour al-Thaqalyne, t.1, p. 330, Edition Al-Tarikh al-Arabi, Byrouth, première publication, 1412 de l’hégire lunaire.
[3] Idem, t.1, p. 336.
[4] La sainte sourate 3, le verset 139.