En guise de réponse, il faut dire que si l'investissement dans des sociétés de ce genre n'est pas contraire aux lois en vigueur en République islamique d'Iran, il est permis, de l'avis de la majorité des Fuqahā' ( jurisconsultes religieux), de recevoir le riba de ces sociétés. Nous attirons votre attention sur l'avis, exprimé sur ce sujet, par des grands faqihs ( grands jurisconsultes religieux) :

L'Imam Khomeiny ( que sa demeure soit au paradis) dit : " Si un musulman reçoit le riba d'un impie qui n'est pas dans le refus de l'islam, il n'y ait pas d'inconvénient et il est permis. De même, le père et l'enfant ainsi que les conjoints ( époux et épouse), peuvent recevoir le riba l'un de l'autre. 1[1]

Ayatollah ol-Ozma Bahjat : " Il est permis qu'un musulman reçoit le riba d'un impie qui n'est à l'abri de l'Islam. Mais, un musulman ne peut pas, dans la transaction, donner le riba ( prêt à intérêt) à un non musulman.

Aytollah ol-Ozma Khoeï : le riba est interdit ( haram), que ce soit avec le musulman ou l'impie. Oui, si un musulman reçoit le riba d'un impie qui ne se trouve pas dans le refuge de l'islam ou un impie dont le culte n'a pas interdit le riba, cela n'a pas d'inconvénient. Et par Ihtiyât wâjib ( Précaution obligatoire) le père et l'enfant ainsi que l'époux et l'épouse, ne peuvent pas recevoir le riba ( intérêt à usure), l'un de l'autre.

Ayatollah ol-Ozma Makarem : le riba n'est pas interdit dans certains cas :

1-     Le riba qu'un musulman reçoit d'un impie qui n'est pas à l'abri de l'islam.

2-     Le riba que le père et l'enfant reçoivent, l'un de l'autre.

3-     Le riba que l'épouse et l'époux reçoivent, l'un de l'autre.

4-     Ayatollah Ol-Ozma Zanjani : Un musulman peut obtenir le riba d'un impie qui ne se trouve pas dans le refuge de l'islam, ou d'un impie qui est à l'abri de l'islam, mais dont le culte n'interdit pas le riba. De même, le père peut recevoir le riba de son enfant et l'époux peut recevoir le riba de son épouse. Et par Ihtiyât wâjib ( Précaution obligatoire); l'enfant ne peut pas recevoir le riba de son père, ni l'épouse de son mari.

Ayatollah ol-Ozma Sistani : le  père et l'enfant ainsi que l'époux et l'épouse peuvent   recevoir le riba ( intérêt à usure), l'un de l'autre. De même, un musulman peut recevoir le riba d'un impi qui n'est pas à l'abri de l'islam. Mais, il est interdit de recevoir le riba d'un musulman qui est à l'abri de l'islam. Cependant, après la transaction, il est licite qu'un musulman reçoit le riba d'un impie si le culte de ce dernier n'en interdit pas la pratique. 2[2] Ayatollah ol-Ozma Khamenei, interrogé au sujet du fait que si le domaine du riba est le même pour les personnes physiques et juridiques, où il y a certains cas particuliers, répond : Le riba est, en général, interdit, sauf si le prêt qui se fait entre le père et l'enfant ou les conjoints. De même, un musulman peut recevoir le riba d'un non musulman. 3[3]  

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