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Zeynab est née à Médine dans la 5ème année après l’hégire. Même conne nous ne disposons pas de hadiths fiables du prophète (ç) à son sujet, il existe d’autres traditions sur les enfants de Fatima Zahra dont fait partie cette grande dame de l’islam. Zeynab a appris de l’école de son père et sa mère les leçons de foi piété, d’endurance, persévérance, lutte contre l’injustice, résistance, protection des intérêts de l’islam, la défense de l’imamat et la wilaya, la bravoure, la loyauté et l’éloquence. Le meilleur élément pour connaître sa personnalité demeure son voyage historique pour Karbala, sa présence sur la scène d’Achoura, sa captivité et la manière dont elle a affronté les oppresseurs de l’époque l’histoire n’évoque d’ailleurs qu’une infime partie.
Zeynab Kobra (as) est née à Médine la 5ème année de l’hégire. L’appellation de l’enfant a été confiée à on grand-père le prophète qui lui donna le nom de « Zeynab » par révélation divine. Ce nom signifie « arbre splendide ». Ce nom est aussi composé de « Zeyn » et « ab » qui veut dire « beauté du père ». Cette grande dame s’est intellectuellement abreuvée à la source de l’océan de connaissance des éducateurs modèles de l’humanité. Elle a acquis une personnalité forte et à toute épreuve à travers les problèmes et les difficultés. Quoique nous n’ayons pas de hadiths fiables du prophète (ç) à son sujet, un bon nombre de traditions révèle qu’elle appartient aux progénitures de la fille du prophète (ç) Fatima Zahra. Il est écrit dans un hadith que quelqu’un a demandé à l’imam Sadiq (as) : « le prophète (ç) a-t-il dit : « Fatima est pure et sainte et Dieu a interdit ses enfants au feu de l’enfer» l’imam Sadiq (as) répondit : « le prophète (ç) fait allusion à Hassan (as), Zeynab et Oummou Koulçoum »[1]
L’imam Sadjad (as) dit aussi à Zeynab : « Tu es une savante qui n’a pas suivi de leçons chez quelqu’un, tu comprends sans que quelqu’un ne te fasse comprendre »[2]
C’est par rapport à l’imamat d’Hassan (as) et Hossein (as) qu’on retrouve beaucoup de hadiths sur leurs qualités et presque pas de hadiths sur les autres enfants de l’imam Ali (as). De manière générale, on peut dire que Zeynab a appris de son père et sa mère les leçons de foi, piété, endurance, persévérance, le combat contre l’injustice, la résistance, la bravoure, la loyauté, l’éloquence, la protection des intérêts de l’islam, l’imamat et la wilaya. Nous évoquons ici juste quelques qualités de cette héroïne :
1- La foi innombrable de Zeynab
L’amour et la ferme dévotion pour Dieu sont les qualités les plus importantes de cette femme. À la cime de la foi et de sa conviction en Dieu, elle a enduré toutes les difficultés dans la voie de l’agrément de Dieu. Tous ces problèmes lui paraissaient agréables car ils venaient de son seigneur. Lorsqu’Ibn Zyad lui demande à Koufa : « comment tu as trouvé le travail de Dieu sur ton frère ? » Elle a répondu : « je n’ai vu que la beauté ».[3] Car le mouvement était pour la vérité est demeuré éternel. Lorsqu’elle voit le corps déchiqueté de son frère sur la scène elle lève la tête vers le ciel et dit : « Seigneur accepte ce sacrifice de notre part ».[4]
L’adoration de Zeynab est si profonde que l’imam Hossein (as) lui dit ceci dans ces adieux : « Ma sœur pense ç moi dans la prière de nuit ».[5] Il est rapporté de l’imam Sadjad (as) : « Ma tante Zeynab a accomplissait ces mêmes prières surérogatoires sur ce trajet de koufa vers la Syrie après qu’elle soit faite prisonnière. Dans l’un des points de repos elle pria étant assise à cause de la famine qui l’avait affaiblie. C’est après qu’elle réalisa qu’il y a 3 jours qu’elle n’a pas mangé. En effet on donnait un bout de pain par jour ç chaque prisonnier et elle donnait sa part aux enfants la plupart des temps ».[6]
2- La connaissance de Zeynab
Zeynab est la dame de sciences et des mérites. Elle tient sa connaissance de son grand-père, son père, sa mère et ses frères, une connaissance reliée à la révélation. Il est écrit qu’elle donnait des leçons de commentaire du coran aux femmes.[7] Ibn Abbas déclare à son sujet : « Zeynab est notre femme sage »[8] Elle est d’ailleurs surnommée au sein de Bani Hachim « la sage ».
A partir des discours et allocutions qu’elle a tenue dans diverses occasions face aux tyrans de cette époque et aux gens durant son périple de Karbala, Koufa et Syrie, on comprend bien que sa connaissance ne vient pas de l’apprentissage ou des études ; sa connaissance avait un côté extraordinaire dévoilant son origine divine. Nous en voulons pour preuve ces propos que l’imam Sadjad (as) tint à son sujet après le sermon de Koufa : « Du calme chère tante garde ton silence car par la grâce de Dieu tu es une savante qui n’a pas vu d’instituteur et une sage qui ne tient sa sagesse de personne ».[9]
3- La loyauté et le sens du sacrifice de la sage de Bani Hachim le voyage historique de Karbala est la meilleure séquence pour connaitre la personnalité de Zeynab, tout comme son rôle déterminant sur la scène d’Achoura, sa capacité et la façon dont elle a affronté les oppresseurs de l’époque. L’histoire ne reflète qu’une infime partie de son action.
Lorsque Zeynab Kobra ressenti sur ses épaules le grand devoir du Jihad et de la lutte contre les athées, elle n’a pas hésité un seul instant. Son foyer, son mari, ses enfants et ses biens pour être présente sur la scène de Karbala prête à donner sa vie. Elle avait entrainé tous ses enfants qu’elle offrit généreusement sur l’autel de sacrifice à Neynawâ ; elle a apporté son assistance à chaque instant guide de cette révolution c’est-à-dire l’imam Hossein (as).
Après le martyr de l’imam Hossein, elle a encore pris une nouvelle responsabilité. Elle a tenu face à l’ennemi grâce.[10]
Le rôle de Zeynab fut si important qu’on le ressent encore des siècles après dans la communauté islamique. Beaucoup de gens s’inspirent d’ailleurs de ce courage et cette détermination, au point qu’on a décrété le jour de sa naissance « le jour de l’infirmier ou de gardienne »
[1]- Behar ul anouar, vol 43, page 231
[2]- Behar ul anouar vol 45, page 164
[3]- Behar ul anouar vol 45, page 116
[4]- Maktal al Hossein, Sayyed Abdou Razâk Mokrim, page 379
[5]- Zeynab Kobrâ, page 62-63
[6]- Riyahein ash-shari’a, vol 3, page 62
[7]- Revue “Didâr ashennâ “, N 25, Sayyed Sadiq, Sayyed Nejad
[8]- Safinat ul bahar, vol 1, page 558
[9]- Behar ul anouar vol 45, page 164
[10]- Revue Didar Ashena, N 117, Leila Zolfikâr.