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Le mécréant est celui qui rejette l’existence de Dieu ou son unicité, le jour du jugement, le message des prophètes divins, ou l’un des éléments fondamentaux de la religion. Les dispositions islamiques particulières s’appliquent sur une telle personne et il faut consulter les codes pratiques du musulman pour en savoir plus. Tous ceux qui ne prient pas ne sont pas forcément des mécréants. C’est seulement que si quelqu’un de manière consciente renie l’obligation de la prière ensuite l’abandonne, là on le considère comme mécréant parce qu’il a renié un élément fondamental essentiel de la religion. Mais les gens qui juste par ignorance ou paresse ou encore manque d’intérêt pour la prière l’abandonnent ne peuvent être considérés comme des mécréants et ils doivent se fonder sur la miséricorde divine pour rembourser les actes obligatoires qu’il abandonné.
« Kafir » ou mécréant signifie celui qui cache quelque chose. De la même manière que le laboureur cache les graines sous le sol. C’est dans ce sens qu’on emploie le mot désigner par mécréance celui qui cache les bases de quelque chose. Car ce genre de personnes simplifie les bienfaits de Dieu et les cache.[1] Dans le sens technique et religieux, cette expression est attribuée à celui qui renie l’existence de Dieu, son unicité, le jour du jugement, les messages des prophètes ou l’une des choses essentielles de la religion.
Ainsi, si quelqu’un ne prie pas, soit c’est parce qu’il renie la prière «or nous sommes sans ignorer que renier la prière implique renier Dieu, son unicité, le message prophétique, la résurrection » dans ce cas, une telle personne est considérée comme un mécréant ou Kafir et de ce fait, les dispositions pratiques qui s’appliquent sur une telle personne (mentionnées dans les codes du musulman) s’appliquent également sur lui. « Quelqu’un à posé la question à L’Ayatollah Khamenei à savoir si quelqu’un rejette certaines nécessité de la religion telles que le jeûne et autres (à l’exemple de la prière), doit-on appliquer le jugement de mécréant sur lui ? L’Ayatollah Khamenei répond : «s’il renie l’une des nécessités fondamentales de la religion telles que le message des prophètes ou alors traite les prophètes de menteur ou introduire quelque chose qui va affaiblir la législation islamique, on va le considérer comme mécréant et apostat »[2]
Mais si quelqu’un est juste paresseux en ce qui concerne l’accomplissement de la prière et n’y accorde pas beaucoup d’intérêt, et l’abandonne mais croit en l’existence de Dieu, son unicité, et bien d’autres nécessités de la religion, on ne peut pas le qualifier de mécréant. En effet, l’Ayatollah Khamenei répond à uen question formulée ainsi : «Est-ce que le simple fait d’abandonner la prière, le jeûne et les autres actes islamiques obligatoires implique directement l’apostat d’un musulman et le transforme en mécréant, en impureté. » L’imam répond : « le simple fait d’abandonner la prière et les autres actes islamiques obligatoires ne fait pas en sorte que le musulman soit considéré comme, un mécréant, un apostat ou une impureté. Et aussi longtemps que son apostat ne puisse apparaitre, il continue d’être musulman »[3]
Alors les hadiths qui présentent celui qui abandonne la prière comme un mécréant[4] soit c’est en fonction de la première partie et ça englobe la deuxième partie également, nous devons dire qu’il s’agit juste de celui qui est mécréant par rapport aux bienfaits de Dieu et non celui qui est mécréant du point de vue croyance et foi.
[1] - Maareef de Sayyed Moustapha Hosseini Dashti (encyclopédie islamique) vol page 550.
[2] - Ressalatoul Ajwaba Istiftah de l’Ayatollah Sayyed Ali Khamenei, page 67, question 366.
[3] - Ressalatoul Ajwaba Istiftah de l’Ayatollah Sayyed Ali Khamenei, pages 62 – 63, question 315.
[4] - Behar ul anouar, Allamah Baqir Majelisi, vol 30, pages 673 – 674.