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il n’est permis Sous aucun prétexte ou condition de laisser les prières obligatoires ! Elles doivent être faites dans tous les cas possibles ! S’il lui est possible, un croyant doit essayer de se stabiliser dans une position particulière, utilisant tous les moyens à sa disposition afin de faire ses prières dans l’espace ou dans un vaisseau spatial. S’il ne le peut pas, il doit alors effectuer ses prières, mais s’il ne peut les faire qu’en mouvement.
Si un astronaute se tient debout en direction de la terre, alors il se trouve en face du Qibla, et doit alors prier dans cette direction, mais s’il ne peut distinguer la position de la terre, il doit alors (s’il le peut) prier dans les quatre directions, et si la prière dans les quatre directions n’est pas possible, il doit les faire dans autant de directions possibles.[1]
Concernant le Wudhu (l’ablution), s’il le peut ou s’il est possible, il doit effectuer le wudhu. S’il n’est pas possible de le faire, il doit effectuer l’ablution à sec (tayamum). Et même si cela est impossible, il doit alors, par précaution, faire ses prières sans wudhu et sans tayamum, mais doit, plus tard, les refaire (qadha) avec leur ablution.[2]
Concernant le fait de s’acquitter d’une prière complète ou l’écourter, si l’astronaute sait qu’il restera dans un lieu de l’espace précis pour au moins dix jours, il doit alors faire sa prière complète, autrement il doit les écourter. Cependant, si le fait d’être astronaute est son occupation professionnelle, si après son premier voyage, il ne reste pas chez lui ou dans un autre lieu plus de dix jours, il doit alors s’acquitter de ses prières complètes au second voyage. Si par contre, il reste chez lui plus de dix jours au plus, il doit alors, dans le second voyage, écourter ses prières.[3]
[1] Réponse aux questions religieuses de l’imam Khomeiny (que Dieu préserve son âme), question 28 et 29 ; Recueil de loi, de différentes autorités, p.434, question 784.
[2] Recueil de loi, de l’Imam Khomeiny, vol.1, p.381, question 686.
[3] Recueil de loi de différentes autorités, vol.1, question 1312.