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Nous n’avons pas trouvé dans les sources les hadiths exactement comme vous l’avez cité. Toutefois, il existe des hadiths qui ressemblent à celui là en termes de contenu et qui a été rapporté à travers différentes chaînes de transmission dans plusieurs sources de références. Nous allons en évoquer quelques uns dans ce livre en citant les ouvrages tels qu’Ousoul Kafi. Abou Basir dit : « Un jour, le prophète était assis et l’imam Ali entra subitement. C’est alors que le prophète lui dit : tu ressembles à Issa fils de Mariam. Si je ne craignais pas que certaines personnes de ma communauté disent les choses du temps de Issa disait à son égard, je dévoilerai aux gens des choses sur toi si bien que chaque fois que tu passeras, ils ramasseront de la poussière sous tes pieds pour se bénir avec ».
Le hadith dont vous faites allusion dans votre question n’existe dans aucune source de traduction sous la forme exacte que l’avez cité. Toutefois, il existe des hadiths qui sont un peu similaire du point de vue contenue t qui sont rapportés dans différentes sources de traductions. Nous allons juste citer un de ces hadiths qui figurent dans le livre Ousoul Kafi : « Un jour le prophète était assis puis l’imam Ali entra subitement. C’est alors que le prophète lui dit : tu ressembles à Issa fils de Mariam. Si je ne craignais pas que certaines personnes de ma communauté disent les choses du temps de Issa disait à son égard, je dévoilerai aux gens des choses sur toi si bien que chaque fois que tu passeras, ils ramasseront de la poussière sous tes pieds pour se bénir avec ». Certains disent que le prophète (ç) n’est pas satisfait d’un exemple en dessous de celui de Jésus (as) fils de Marie. C’est alors en ce moment que ce verset fut révélé : « Et lorsqu’on cite un exemple de Issa ibn Mariam, ton peuple se met tout à coup à faire du bruit en disant : Est-ce que nos adorateurs sont mieux ou lui. Ce n’est pas en guise d’exemple qu’ils font cette comparaison. Mais plutôt pour susciter des discussions absurdes et illogiques (Tu n’as pas accepté que Issa est un adoré), seulement que ces gens adorent soulever les problèmes et les discussions inutiles dans lesquelles ils persistent. Il n’était rien d’autre qu’un serviteur à qui nous avions attribué un bienfait (la prophétie et les miracles). Nous avons fait de lui un grand signe (de la puissance de Dieu au sein des tribus d’Israël, nous avons fait valoir la vérité à travers lui. Sa naissance, sa mission prophétique, ses miracles ne sont pas quelque chose d’extraordinaire par rapport à notre puissance et si nous voulions, nous ferons de certains parmi vous des envoyés qui peuvent jouir de ces perfections. »[1] le rapporteur de ce hadith dit : « Harris ibn Amrou Fahri se mit en colère et dit : Seigneur si ce jugement est confirmé, et que cela vienne de toi et qu’il est décidé que la tribu de Hachim soit les guides de la communauté, ce serait comme Héraclius et l’héritage après Héraclius (c’est-à-dire le système d’héritage par dynastie) si c’est le cas, que des pierres pleuvent sur nous depuis le ciel ou alors qu’un châtiment douloureux descende sur nous ». Dieu fit transmettre les propos de Harris au prophète (ç) et c’est ainsi que ce verset descendit : « Aussi longtemps que tu es parmi eux et qu’ils demandent pardon, Dieu ne peut pas faire descendre le châtiment ».[2] Le prophète (ç) lui dit : « Ô Amrou, soit tu te repentis soit tu t’en vas d’ici » il répondit ainsi : « Ô Mohammad, fait en sorte que les Qoraysh profitent mieux de ce dont tu possèdes, car Bani Hachim a la noblesse et le prestige des arabes comme des non arabes.» le prophète (ç) lui répondit : « Saches que cela ne dépend pas de moi, c’est quelque chose qui relève des prérogatives divines. Il (Harris) dit : « Ô Mohammad, mon âme ne peut pas se repentir mais, je pars loin de toi. Il ordonna qu’on amène son chameau, puis il monta dessus. Lorsqu’il arriva en périphérie de Médine, un morceau de pierre lui tomba sur la tête et le transforma en poudre ». Une révélation vint au prophète (ç) : « Quelqu’un parmi les mécréants a demandé que le châtiment descende et cela s’est produit, le genre de châtiment qui n’arrivent qu’aux mécréants et ce genre de châtiment est inéluctable. Ce châtiment vient d la part de Dieu celui qui possède des prérogatives d’accorder les titres et les rangs ».[3] C’est alors que le prophète (ç) dit aux hypocrites qui étaient autour de lui : « Suivez la voie de votre ami car il a eu ce qu’il a demandé. Dieu dit : « Ils ont demandé à Dieu la victoire le triomphe et l’ouverture et toute personne qui a désobéi ou fait preuve de désordre a perdu tout espoir et a été anéanti »[4] et [5]
Il est mieux avant d’avancer un propos, de faire des recherches dans le coran et dans les propos des infaillibles. Mais en ce qui concerne les cas particulier, on peut considérer comme une forme de rapporter quelque juste dans le sens. D’un côté, si cela ne porte aucun préjudice au sens du hadith, cette manière de rapporter les propos de quelqu’un n’est pas interdit. Raison pour laquelle on ne peut pas dire que tu as attribué des mensonges au prophète (ç). Mais si vous avez quelque chose d’un infaillible et qu’après vous vous êtes rendu compte que cela est contraire à la réalité, vous avez le devoir de révéler à ceux qui vous ont écouté que vous vous êtes trompé.
REFERENCE :
[1]- Sourate Zoukhrouf : 57 à 60.
[2] - Sourate Anfaal : 33.
[3]- Sourate Miraj : 1 à3
[4]- Sourate Ibrahim : 15
[5] - Kafi koleiny, vol 8, page 57, Darul koutoub ul islamiya, Téhéran, 1365 hégires solaires (traduction de Rawdha Kafi page 90 et 91) ; I’lam ul wara bil A’lam ul Ouda, Tabrizi ; page 186, Darul koutoub ul islamiya.