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Bien que beaucoup d’historiens dans leurs sources ne mentionnent pas une petite fille de l’imam Hossein (as) dont le nom serait Roukaya, Fatima Souhra ou autres, il apparait quand même dans certains livres des éléments qui décrivent la vie de cette petite fille et son histoire touchante en Syrie. Dans nos sources d’histoires et de hadiths, nous avons également des témoignages sur cet évènement, et nous nous contenterons d’en citer deux :
1- 1er Témoignage : lorsqu’à Koufa, Zeynab se retrouva face à la tête coupée de son frère l’imam Hossein (as), elle récita un poème dont l’un des vers dit : « Ô frère, parle à la petite Fatima dont le cœur risque de se vider ».
2 – 2ème Témoignage : au dernier moment de sa vie, lorsque l’imam Hossein (as) s’apprêtait à affronter Shemr il dit ceci : « Ö ma Zeynab, ô ma Sakina, ô mes enfants qui s’occupera de vous après moi ? Ô ma Roukaya, Ô ma Oummou Koulthoum vous êtes les dépôts de Dieu ! Aujourd’hui la promesse sera proche. »
Sheikh Moufid écrit, Sakina est l’une des filles de l’imam Hossein (as) et sa mère s’appelle « Roubab ».
Sheikh Tabrizi rapporte : « Sakina la fille de l’imam Hossein (as) avait dix ans le jour d’Achoura ».
Donc beaucoup de livres mentionnent le nom de Sakina comme étant la fille de l’imam Hossein (as). Il ressort de ces hadiths que Sakina est une autre fille de l’imam Hossein (as) et qu’à l’époque –avant l’évènement de Karbala – avait déjà atteint l’âge du mariage.
A partir de toutes les données et les éléments qu’on a exposés on peut tirer cette conclusion selon laquelle l’une des filles de l’imam Hossein (as) (Roukaya ou Fatima) a été assassinée en Syrie à côté de Kharaba près de la tête bénie de son père l’imam Hossein (as). Cette fille est différente de Sakina qui a vécu des années après l’assassinat de son père.
Beaucoup d’historiens qui relatent le massacre de Karbala, expliquent en leurs propos que l’imam Hossein (as) plus particulièrement l’imam Hossein (as) et Sakina.[1] Certains y ont même ajouté Zeynab.[2] D’autres dans leurs livres décrivent l’histoire d’une petite fille qu’il attribue à l’imam Hossein (as), une histoire particulièrement touchante dans les décombres de la Syrie. La plus part de ces auteurs tirent ce récit du livre Kamil Baha’I « Une œuvre écrite au septième siècle hégire »[3].
Il existe des témoignages dans nos livres d’histoires et de hadiths faisant allusion à cet évènement. En guise d’exemple, nous évoquons un seul cas.
Lorsque nous Zeynab se retrouva à Koufa avec la tête coupée de son frère, elle clama ce poème dans lequel ressort ce vers : « Ô frère, parle à la petite Fatima car son cœur risque se vider »[4] une preuve que l’imam Hossein (as) avait une telle fille particulièrement par la disparition de sa fille. Pour en savoir plus, nous vous renvoyons au thème « Roukaya la fille de l’imam Hossein » dans la question 7235 (site 7348). En plongeant dans les livres d’histoires et de tragédie, nous remarquons que les historiens chiites et sunnites mentionnent le nom d’une fille nommée Sakina comme étant la fille de l’imam Hossein (as). Sheikh Moufid écrit : « Sakina est l’une des filles de l’imam Hossein et sa mère Roubab. »[5]. Sheikh Tabarisi également mentionne : « L’imam Hossein l’avait donné en mariage à Abdoullah ibn Hassan, son neveu qui est mort le jour de Achoura. »[6]. Il est écrit dans le livre Maktal ul Hossein : « Elle s’est mariée à son cousin Abdoullah ibn Hassan qui est tombé martyr le jour de Achoura avant même qu’ils aient des rapports sexuels, raison pour laquelle, aucun enfant n’est né de ce mariage avant la mort »[7]. Tabarisi rapporte également : « Sakina la fille de l’imam Hossein (as) avait dix ans le jour d’Achoura »[8]
Dans le livre Tarikh ul islam, Zahabi mentionne que Sakina est la fille de l’imam Hossein (as), ensuite il énumère la liste des livres qui parlent de Sakina Bintoul Hossein (as).[9] Et l’ensemble de ces livres donnent presque vingt ouvrages. Raison pour laquelle il ressort de beaucoup de livres que Sakina est la fille de l’imam Hossein (as). Les noms d’autres filles de l’imam apparaissent également dans ces textes.[10] Quant à son âge, il n’existe pas de propos clairs à ce sujet et selon les propos avancés par les historiens, on dit qu’elle s’est mariée en plein évènement de Karbala ou alors qu’elle était en âge de se marier.
Il ressort d’autres hadiths que Sakina est une autre fille de l’imam Hossein (as) qui à l’époque – avant l’évènement de Karbala – avait atteint l’âge du mariage.[11] De l’ensemble de toutes les données, nous pouvons déduire que l’une des filles de l’imam Hossein (as) (Roukaya ou Fatima a été assassinée en Syrie à côté des décombres de la tête de son père l’imam Hossein (as). Et cette fille n’est pas différente de Sakina qui est décédée des années après son père.
[1]- Al Irshad, Mohammad ibn Nou’man Moufid, l’ensemble des oeuvres de Sheikh Moufid, vol 2, page 135, Darul Moufid, Beyrouth 1414.
[2] Ibn Shari Achoub Manaqib Aali Abou Talib, vol 4, page 77, les éditions Inticharad Allamah, publication du séminaire islamique de Qom, Îlam ul wara, Tabarisi, vol 1, page 478, Mo’assassa Ahl-ul-bayt , 1ère édition 1417 hégire lunaire; Al Zoubeiri, Moushab, Nisbah Koureysh, page 59, Darul ma’aref, le caire 3ème édition; Bellazi, Insabul Achraf, Vol 3, page 1288, Darul fiqh, Beyrouth, 1ère édition; Zirat ul Khawas, Sabht ibn Jozi, page 249, Mo’assassa Ahl-ul-bayt, Beyrouth, 1ère édition 1401, vol 2, Kashful ghouma, Arbali, vol 2, page 38, recherche de Rassouli Tabrizi, Souk Masjid Jami’a.
[3]- Nafassoul Oummoum, Sheikh Abbas Qomi, page 415 et 416, les éditions Maktabat ul Heidariya, 1ère édition 1379, hégire solaire, Al Ikad, Shah Abdoul Azimi, page 179, les recherché Razawi, Manchourat fi rouz Abadi, 1ère édition 1411, Ma’ali Sibtein, Ha’iri, vol 2, page 170, Mo’assassa al Nou’man, Beyrouth, 1412 hégire lunaire. Mountahi Amal, Sheikh Abbas Qomi, vol 1, page 807, Mo’assassa Inticharad hijra, 4ème édition, 1411 hégire lunaire. Emadoudine Tabari, Kamil Baha’I, vol 2, page 179, Maktabat ul Moustaphawiya.
[4]- Behar ul anouar, Mohammad Baqir Majelisi, vol 45, page 115 ; Yanabi al Mawadda, Al Kandouzi, vol 2, page 421, Inticharad, charif ul Razi, 1ère édition 1371 hégire solaire.
[5] - Al Irshad de Mohammad ibn Nou’man Moufid, vol 2, page 37, Inticharad Ilmiyya Islamiyya.
[6] - Î’lam ul wara, Al Tabakat ul, récit, vol 1, page 418, les éditions Ahl-ul-bayt; Mohammad ibn Nou’man Moufid, Al Irshad, page 25, Arbali Kashful ghouma, page 157.
[7]- Maktal ul Hossein, Abdou Razak Mousawi, page 377, les éditions Basirati.
[8] - id
[9]- Tahrir ul islam, Al Zahabi, vol 7, page 371, Darul kitab ul arabi, Beyrouth, Liban.
[10]- Makatil ul Talibine, Aboul Faraj Esfahani, page 94, 119, 133 et 167 ; Insabul Achraf, Al Bellarzi, vol 3, page 362 ; As Sekat, ibn Annan, vol 4, page 351, Mo’assassa koutoub ul sekafa ; Al Boukhary Tahrir sawi, vol 1, page 273, Darul, ma’arefat, Liban, Beyrouth ; Al Asfari, l’histoire du Califat, ibn Hayat, page 274, Darul Fiqh, Beyrouth, Mohammad ibn Sa’ad, Tabakat ul koubrâ, vol 8, page 475, Beyrouth ; Al Mazani, Tahzib ul Kamal, vol 6, page 397, Mo’assassa Al Ressalat, ibn Amil, Tahrir ul Madina, vol 2, page 52 et vol 29, page 69 ; Ibn Makoulas Akmal ul Kamal, vol 4, page 316 et vol 7, page 107, Darul kitab ul islamiyya, le caire, Behar ul anouar, Mohammad Baqir Majelisi, vol 45, page 169, page 47, Beyrouth, Sheikh Abbas Qomi, Mountahi Amal, vol 1, page 547.
[11]- Mohammad ibn Nou’man Moufid, Al Irchad, vol 2, page 22, traduction de Rassouli Mahalati, les éditions ilmiyya islamiyya : consultez le thème les Enfants de l’imam Hossein.