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Lorsqu’une phrase ou un mot ne reflète pas clairement l’intention de son auteur ou lorsque les mots utilisés ne sont pas très précis, il faudra alors procéder par analogie et ou prendre en compte le contexte dans lequel la phrase a été prononcée ou écrite. Il en est de même pour le verset 23 de la sainte sourate la délibération : « Dis, Moi Mohammad, je ne vous demande pour cela nul salaire, mais seulement l’amitié due à mes proches ». Dans ce verset, il existe des faisceaux d’indices qui nous aident à mieux comprendre ce que le Très Haut veut dire par le mot « proche ».
1- Selon les dires des spécialistes en littérature et les lexicologues, le mot arabe « al-ghorba » signifie proche parent qui sous-entend un lien de parenté ou un lien de famille. Le noble Coran ne fait pas exception et là aussi le mot en question possède la même signification. Ceci étant, à part le verset, objet de la question, dans les autres versets, on retrouvera des préfixes de même groupe « Dhi », « Dhoy », « Ouly » en arabe qui montrent le lien de parenté et un lien particulier, et c’est la raison pour laquelle, les chercheurs ont tenu compte de mots tels que « Ahl » ou « Dhoy » pour déduire qu’il s’agit de « proche ». Par conséquent, nous pouvons admettre que le mot arabe « al-ghorba » signifie notamment proche de Dieu ou autres significations de ce genre.
2- Des indices nous montrent que le mot proche dans le verset en question, sous-entend les proches parents du noble Prophète de l’Islam. Autrement dit, ce verset ne veut pas dire l’obligation faite à tout musulman d’être aimable à l’égard de ses proches, en vue d’une récompense ou d’une gratitude.
3- Le verbe « ne pas demander » (Lâ as’alakom) est un signe que « al-ghorba » fait référence aux proches pauvres et cela désigne celui à qui appartient la proximité, la parenté et de cela découle la reconnaissance des proches. On peut en trouver des exemples similaires dans les versets 133 de la sainte sourate « Le repentir » et 7 de la sainte sourate « Le rassemblement ».
4- Avec un regard plus profond sur les versets qui évoquent la récompense et la gratitude, nous pourrons en conclure que les « al-ghorba » sont les gens de la demeure prophétique, « les Ahl ul-Bayt » du noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) ; car le saint Coran réfute d’une part, la récompense ou salaire pour le vénéré Prophète de l’Islam et les autres Prophètes divins et de l’autre le saint Coran dit de la part du Prophète : «Moi Mohammad, je ne vous demande pour cela nul salaire, mais seulement l’amitié due à mes proches ». Et puis, l’acceptation de l’appel et de l’invitation du noble Prophète (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) et emprunter le chemin de Dieu méritera récompense. En outre, le Très Haut demande à son Messager de notifier au fidèles que : « Quiconque réalise une belle action, Nous donnerons une récompense. Dieu est reconnaissant et vous accorde des récompenses excellentes ». C’est donc en réunissant ces paroles divines que nous arrivons à la conclusion que les al-ghorba sont engagés sur le chemin de Dieu et qu’obéir à ces al-ghorba est dans l’intérêt des fidèles et est un exemple clair de l’acceptation de l’invitation divine. Enfin, en consultant les récits confirmés nous nous rendons compte que seuls les Ahl ul-Bayt du noble Messager de l’Islam jouissent d’un tel privilège.
5- De nombreux récits et hadiths venant du noble Prophète (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) concernant l’exégèse de ce verset précise le sens de « al-ghorba » qui désigne les Ahl ul-Bayt du noble Messager de l’Islam.
Lorsqu’une phrase ou un mot ne reflète pas clairement l’intention de son auteur ou lorsque les mots utilisés ne sont pas très précis, il faudra alors procéder par analogie et ou prendre en compte le contexte dans lequel la phrase a été prononcée ou écrite. Il en est de même pour le verset 23 de la sainte sourate la délibération.[1] A ce propos, il existe des faisceaux d’indices[2] qui nous aident à mieux comprendre ce que le Très Haut veut dire par le mot « proche » (al-ghorba).
1- le mot arabe « al-ghorba » signifie proche parent qui sous-entend un lien de parenté ou un lien de famille. Le noble Coran ne fait pas exception et là aussi le mot en question possède la même signification.[3] On retrouvera, dans le saint Coran, des préfixes de même groupe « Dhi »[4], « Dhoy »[5], « Ouly »[6] en arabe qui montrent le lien de parenté et un lien particulier. Une seule fois ce mot est utilisé sans préfixe dans le saint Coran, c’est dans le verset qui fait l’objet de la question qui nous occupe. « l’amitié due à mes proches », et c’est la raison pour laquelle, les chercheurs ont tenu compte de mots tels que « Ahl »[7] ou « Dhoy » pour déduire qu’il s’agit de « proche », de proches du noble Prophète (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) qui bénéficient de son affection, à savoir les Ahl ul-Bayt. Il en découle par conséquent, que l’interprétation de ceux qui affirment que « al-ghorba » dans le verset fait référence « al-ghoba-il-Allah »[8] (les proches de Dieu) s’avère infondée,[9] puisque ladite interprétation du mot al-ghorba serait « celui qui rapproche » et non du mot « ghorb » signifiant « proximité » et cela va à l’encontre des affirmations des lexicologues. En outre, une telle signification jette la confusion en ce qui concerne le verset, par conséquent les polythéistes et associationnistes ne peuvent en être les interlocuteurs, puisqu’ils ne renient pas le rapprochement à la cour divine, mais ils pensaient que l’idolâtrie était un moyen de se rapprocher de Dieu, le Très Haut.[10] Il est possible que l’on avance que « al-ghorba » est l’indicatif du verbe signifiant ‘lien de parenté’ et non membre de famille et que le mot « Fi » signifie un lien par cause. D’après cette théorie, il y a éventualité dans les termes de ce verset :
a) le verset s’adresse aux Qureshi et leur demande d’aimer le Prophète et de ne pas nuire à ce dernier à défaut d’obéissance, par ce qu’il est de la famille.
b) Le verset s’adresse aux partisans médinois du Prophète (les Ansâr) leur demandant d’être aimable à son égard, parce qu’il est un membre de leur famille.[11]
c) Le verset s’adresse aux Qureshi et la phrase « al-mawadda fil-ghorba » c’est l’affection et l’amabilité à l’égard du noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) et non des Qureshi. Autrement dit : « Moi, je ne vous demande pas, à vous les Qureshi, salaire ou récompense, mais mon affection à votre égard a pour raison mon lien de parenté avec vous et ce lien m’interdit d’être indifférent à votre sort et cela m’oblige à vous guider, sans pour autant vous en demander récompense.
Même si ces trois éventualités paraissent séduisantes et logiques, cependant, avec un peu de réflexion nous nous rendons compte que ces hypothèses ne sont pas correctes, car si l’on dit que le verset fait référence aux mécréants Qureshi, ces derniers n’ont rien obtenu de la part du noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) pour lui donner une contrepartie pécuniaire ou une rémunération. Si le verset fait référence à une partie des Qureshi ayant épousé la foi, on ne saurait ici, imaginer une quelconque animosité pour laquelle ils puissent réclamer une récompense en vue d’y renoncer. Par conséquent cette première éventualité est rejetée. Et puis, l’amitié des partisans médinois du noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) à son égard était tellement évidente qu’il aurait été insignifiante de prétendre que le vénéré Messager de l’Islam leur aurait réclamé l’amitié pour des liens de parenté lointains. En outre, à l’époque les Arabes ne prêtaient pas une attention particulière à la famille maternelle[12]. C’est l’Islam qui a donné de l’importance aux liens familiaux du côté de la mère. C’est la raison pour laquelle, on est en droit de dire que cette deuxième éventualité est dépourvue de justification logique. Et enfin, en ce qui concerne la troisième hypothèse, une telle éventualité n’est-elle pas en contradiction avec le rang du noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) ? Le saint Coran n’a-t-il pas répété à maintes reprises au noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) que « ta mission est d’inviter et la guidance appartient au Très Haut » et que « le Messager ne doit être triste pour les mécréants ». Or, comment pourrait-on croire que le noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) puisse guider un groupe de personnes en raison d’un lien familial et refuser de guider d’autres pour l’animosité qu’il exprime à leur égard ? [13].
2- Maintenant que la portée et la signification du mot « al-ghorba » ont été clarifiées dans le verset, on pourrait poser la question de savoir qui sont les personnes concernés par ces liens de parenté ? Le verset 23 de la sainte sourate « la délibération » vise les Ahl ul-Bayt du noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) car : premièrement, la désignation des membres de la famille est en soi, un indice pour désigner celui à qui appartient le lien de parenté. Parfois dans cette situation la parole est elle-même un indice pour savoir, qui sont les proches visés. A titre d’exemple, dans le verset 113 de la sainte sourate ‘le repentir’ : « Il n’appartient pas au Prophète non plus qu’aux croyants d’implorer le pardon de Dieu en faveur des polythéistes, même si ce sont des parents »,[14] l’inscription des mots « Prophète » et « croyants » prouvent que les « ouly ghorba » dans le verset sont les proches de tout un chacun. Ou dans le verset 7 de la sainte sourate ‘le rassemblement’ : « Le butin provenant des biens des habitants des cités que Dieu a accordé à son prophète, appartient à Dieu au Prophète et à ses proches », [15] ‘à son prophète’ est un indice et donc les proches sont bien les proches et les Ahl ul-Bayt du noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants). Et dans le verset 23 de la sainte sourate ‘la délibération’, l’inscription « Je ne vous demande pas » le fait que le verbe « demander » vienne en premier montre que les « al-ghorba » sont les proches dans le besoin.[16] Par conséquent, le verset lui-même est un indice qui montre que les « al-ghorba » sont les Ahl ul-Bayt et les proches du noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) et donc on ne saurait ici penser à l’éventualité que l’amabilité et l’affection à l’égard des proches soient un élément de rémunération et de récompense pour la mission et que le verset demande aux musulmans d’aimer leurs proches et de les porter en affection.[17] Deuxièmement, les versets qui concernent la récompense de la mission sont les suivants :
- Ceux qui rejettent la récompense et la gratitude de la part des prophètes[18] ainsi que de la part du noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants). [19]
- Ceux qui évoquent la personne même du noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) : «Moi Mohammad, je ne vous demande pour cela nul salaire, mais seulement l’amitié due à mes proches ».
- Il a été dit dans le noble Coran : « Je ne vous réclame pas de salaire, sauf la réussite et le bonheur de celui qui veut suivre un chemin conduisant vers son Seigneur ».[20]
- Il a été également dit dans le saint Coran que : « Dis : Ce que je vous demande comme salaire, est pour vous (je ne vous réclame aucun salaire pour les enseignements que je vous communique). Car, mon salaire n’incombe qu’à Dieu. Et il est Témoin de toute chose ». [21]
En annexant tous ses versets ont peut déduire que le noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), comme tous les autres messagers de Dieu, n’a pas réclamé de récompense ou de salaire pour lui-même, et que l’affection de ses proches (sa lignée et les Ahl ul-Bayt) est un chemin qui mène à Dieu et qui en fait une fenêtre vers le ciel de l’Imamat et de la succession du noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) et de la guidance du peuple. Donc, cette affection et cette amabilité sont une affaire qui retourne à l’acceptation de l’invitation et de l’appel du Messager de Dieu.[22]
D’une part, «récompense » (rémunération) est un mot qui s’applique aussi bien à la rémunération dans le monde d’ici bas qu’à celle accordée dans l’Au-delà. Ce qui a été rejeté dans les versets précités, c’est la rémunération dans le monde d’ici bas ; car dans ces versets il est clairement dit de la part du noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) « Dis : Ce que je vous demande comme salaire, est pour vous (je ne vous réclame aucun salaire pour les enseignements que je vous communique). Car, mon salaire n’incombe qu’à Dieu ». Donc ne pas demander de salaire signifie la non-rémunération dans le monde d’ici-bas. Et d’ailleurs, la vie et le comportement du noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) sont témoins de cette affirmation qu’il n’a jamais cherché une rémunération dans le monde d’ici-bas.[23] Par ailleurs, la vraie récompense ou rémunération se réalise lorsque celui qui la reçoit puissent également recevoir ses effets positifs, or, l’affection et l’amabilité « dhol-ghorba » ne revient qu’à celui qui en est l’auteur et non au noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants). En effet une telle affection revient à son auteur et lui servira de modèle dans sa vie pour éviter de tomber dans le piège de Satan.[24]
Par conséquent, le noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) n’a pas demander aux gens d’être récompensé et rémunéré dans le monde d’ici-bas et s’il a demandé aux fidèles d’être aimable avec leur proches parents, ce n’est pas une récompense ou une rémunération pour lui, mais pour celui qui aime ses proches parents dans son propre intérêt.
Il faudra donc se poser la question de savoir quelle affection et à l’égard de qui pourrait être dans l’intérêt du fidèle et, est considéré comme « acceptation de l’invitation du noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) ? Et l’affection faite de la part de ceux qui sont coincés dans le bourbier de l’ignorance et de l’égarement saurait être un élément salvateur pour les autres ? Et dans ce cas les gens pourraient-ils retrouver le chemin du juste ?
La guidance divine des êtres humains est la récompense de la mission prophétique et elle est certainement dans l’intérêt des gens. Une telle chose ne saurait se réaliser que par ce qui sont : dans la droite ligne du noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), [25] le flambeau de la guidance,[26] le vaisseau du salut,[27] le portail de la science[28] et sur le sentier du vrai[29]. Ceux-ci ne peuvent être autres que les Ahl ul-Bayt du noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
Troisièmement, il existe de nombreux récits et hadiths concernant l’exégèse de ce verset qui précise le sens de « al-ghorba » et qui désigne les Ahl ul-Bayt du noble Prophète (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
Nous vous en présentons ici quelques uns :
1- Hakim al-Haskani a inscrit en bas de ce verset des récits précisant l’identité de ceux qui sont désigné comme les proches.[30] Parmi ces récits celui d’Ibn Abbas qui affirme que lorsque le verset « je ne vous demande pour cela nul salaire, mais seulement l’amitié due à mes proches » a été révélé, les Compagnons du noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) lui ont demandé qui sont ces proches ? Et le noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) a répondu : Ali, Fatimah et leurs deux fils.
2- Siouti, dans l'exégèse du verset a rappelé un récit du noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) qui affirme que ce verset: « préservez mon droit dans mes Ahl ul-Bayt ».[31]
3- Ahmad Ibn Hanbal dans son « fazail al sahaba » et Qartabi dans son « Tafsir-e-Qartabi » relatent de la bouche du noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) que le verset en question visait Ali, Fatimah et leurs deux fils. [32]
4- Selon al-Zamakh-Chari,[33] dans son « Tafsir al-Kach-châf » et Fakhr-e-Razi,[34] dans son « Tafsir al-Kabir », indiquent que le noble Prophète a répondu au sujet de ce verset et de ceux à qui, il fait allusion sont: Ali, Fatimah, et leurs deux fils».
Ceci étant dit, au sujet de l’exégèse de l’inscription « je ne vous demande pour cela nul salaire, mais seulement l’amitié due à mes proches » dans le verset en question, des objections ont été apportées, entre autres que l’on ne saurait admettre que la phrase puisse viser les Ahl ul-Bayt, car ce verset se trouve dans la sainte sourate « la délibération » et cette sourate est mecquoise et que Fatimah, Hassan et Hossein (bénis soient-ils) n’étaient pas présents à la Mecque pour dire que l’affection à leur égard d’eux est la récompense de la mission.
En réponse à ses objections il faut dire que premièrement, de nombreux exégètes affirment que 4 versets de la sainte sourate « la délibération » sont médinois et non pas mecquois. Ensuite, il existe de nombreux récits qui indiquent que le ce verset a été révélé à Médine. Troisièmement, le caractère mecquois, ne signifie pas le fait de remonter à la période d’avant l’Hégire, il se pourrait très bien que le verset soit révélé après l’hégire à la Mecque ; par exemple, le verset peut très bien avoir été révélé lors du pèlerinage d’adieu et après la naissance de Fatimah, Hassan et Hossein (bénis soient-ils).[35]
Apporter d’autres réponses à ces objections demande bien entendu une autre occasion.
Nous allons ici, écourter nos propos dans le souci d’être précis et concis. Mais ceux parmi vous qui souhaitent effectuer une recherche plus approfondie, pourront se référer aux sources et aux références suivantes :
1- Siuoti: Ahiya al-Meyyet bi Fazail Ahl ul-Bayt, p.8.
2- Ibn Hajar: al-Sawa-eq al- mohrigha, p.101.
3- Allameh Seyyed Mohammad Hossein Tabatabaï: Tafsir al-Mizan, vol.18, p.51-53.
4- Ahl ul-Bayt maqamihom, mounhajihom, masarihom, p.14-19.
5- Nasser Makarem Shirazi: le message du Coran, vol.9, p.225-237.
6- Le Tafsir d’al-Qurtubi, vol.8, p.5843 ; vol.16, p.21-22.
7- Tafsir Nemouneh, vol.7, p.174 ; vol.11p.369 et vol.12, p.95.
8- Tafsir al Tabari : Jami al Bayan, vol.25, p.16.
9- al-Hâkim : Mustadrak al- Sahihayn, vol.3, p.173.
10- Abou Naïm Esfahani: Hilatoul awlya'a, vol.3 p.201.
11- Mohebeddin Tabari: Zakhaer al-aqaba, p.138.
12- Rouh al-Ma'ani, vol.25, p.32.
13- Kanz-ul-Amal, vol.1, p.118.
14- Majma' al-bayan, vol.9, p.28 et 29 et 50; vol.7 et 8 p.215.
15- Majma' al-Zawa'id, vol.9, p.168.
[1] - La sainte sourate la délibération, 23.
[2] -Il existe deux sortes d’indices: des indices qui se trouvent dans le mot ou dans la phrase ou qui se trouvent en dehors, mais la parole est drapée tout autour ; on parle ici d’indice attaché et si l’indice n’est pas dans la parole on parlera d’indice détaché, cela veut dire que l’orateur a suggéré son intention ailleurs.
[3] - Maqais-al-Logha indique qu’al-ghorba et al-ghoraba ont la même signification.
[4] - La sainte sourate la vache, 83.
[5] -La sainte sourate la vache, 177.
[6] - La sainte sourate le repentir,113.
[7] - L’exégèse du verset 23 de la sainte sourate la délibération d’al-Zamakh-Chari dans son « Tafsir al-Kach-châf » vol.3 p.81.
[8] - Cette exégèse estime que : fait partie des termes du verset en question : « l’affection est un acte qui invite et appelle au rapprochement de Dieu».
[9] - Cette hypothèse comporte également d’autres lacunes comme par exemple le fait que l’affection et l’amabilité ne correspondent pas à cette signification ; car qui implique le rapprochement de Dieu c’est l’accomplissement de la prière, etc et non pas l’affection et en outre parmi les interlocuteurs du noble Messager de l’Islam y-avait-il quelqu’un qui ne s’intéressait pas à ces choses pour que le verset eut été révélé pour lui ? Cf al-Mizan, vol.18, p.45-46 ; le message du Coran, vol.9 Nasser Makarem Shirazi, p.225-237.
[10] - Cf Allameh Seyyed Mohammad Hossein Tabatabaï, al-Mizan, vol.18 p.45-46.
[11] - le noble prophète de l’Islam avait des liens de parenté maternelle avec ses Compagnons.
[12] - A titre d’exemple, les Arabes disaient les enfants de nos filles sont les enfants d’hommes étrangers.
[13] - Cf al-Mizan, vol.18, p.43-45 ; l’interprétation du « message du Coran, vol.9, p.225-237.
[14]- La sainte sourate le repentir,113.
[15] - La sainte sourate le rassemblement, 7.
[16] - Cf al-Mafahim al-Quran, vol.10, Jaafar Sobhani, p.268-269.
[17] - Cette éventualité n’est non seulement pas confirmée dans le verset lui-même, mais encore elle ne correspond pas à la récompense de la mission prophétique. De plus, Est-ce que tous les Qureshi (si le verset s’adresse à eux) ou chaque personne composant l’humanité (si le verset s’adresse à tout le monde) possèdent-ils un membre de famille croyant, via lesquels on donne récompense de la mission.
[18] - La sainte sourate Houd, 29 et 51 ; la sainte sourate les poètes, 109,127,145,164,180.
[19] - La sainte sourate les bestiaux, 90.
[20] - La sainte sourate la distinction 57.
[21] - La sainte sourate Saba, 47.
[22] - Cf al-Mizan, vol.18, p.42-48.; al-Mafahim al-Quran, vol.10, Jaafar Sobhani, p.261-274; l’interprétation du « message du Coran, vol.9, p.225-237.
[23] - Al-Sira al-Nabawiyya, vol.1, p.293-294; Le Sheikh al-Mufid affirme à ce propos que :” l’acte doit être pur et pour Dieu et ce qui est pour Dieu est récompensé par le Très Haut et par nul autre. Et dans sa vie le noble Prophète de l’Islam était toujours ainsi ». (Tashih al-i 'tiqad,p.68).
[24] -L’Imam Sadegh béni (soit-il) dit dans un récit que : « l’affection a pour objectif l’obéissance et l’obéissance a pour objectif la guidance et c’est bien cela l’acceptation de l’invitation prophétique inscrite au verset 57 de la sainte sourate la distinction.
[25] - Dans le verset Al-Mubahila, l’Imam Ali (béni soit-il) est considéré comme la vie du noble Prophète de l’Islam.
[26] -Cf : Safinat al-Behar, Vol.1, p387.
[27] - Le poète Sanaï dit : « Le vaisseau est la plume sur la mer ; Pourtant tout le monde effrayé par la tourmente, sans l’Arche de Noé, il serait impossible au prophète d’avoir l’œil de la guidée ».
[28] - Le noble Messager de l’Islam a dit : « Je suis la cité de la science et Ali en est la porte ».
[29] - L’invocation de Nodbeh.
[30] - Chawâhid al-Tanzil : vol.2, p.130,135 et 131, 141.
[31] - Al dor al- mansour, vol.6 p.7.
[32] - Ihqaq Al-Haq, vol.3, p2. ; Qayat al-Maram, exégèse du verset.
[33] - Tafsir al kachaf, vol.4, p.220-221.
[34] - Tafsir al-Kabir de Fakhr-e-Razi, vol.27, p.165-167.
[35] - Cf: Abdallah Javadi Amoli, Tafsir al-Quran, vol.8, p.341.