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Si une personne fait un bénéfice en bien ou en argent après une démarche industrielle ou commerciale, elle doit, après avoir réduit ses frais annuels et ceux de sa famille, remettre 1/5 de ce bénéfice à un Mudjtahid djami-ush-sharayit (docteur de la loi islamique réunissant toutes les conditions) ou le destiner à une autre utilisation sur les indications de ce Mudjtahid.[1] En ce qui concerne cette règle religieuse, (Hukm) il n'y a pas de différence entre les gens, qu'ils soient de la descendance du noble Prophète de l'Islam ou non. Par conséquent, même si les descendants pauvres du Prophète de l'Islam (paix et salut sur lui et sa famille) constituent une des destinations du Khoms, cependant, les descendants pour qui le Khoms devient obligatoire, doivent sur autorisation du magistrat religieux,[2] destiner leur Khoms à un descendant pauvre du Prophète de l'Islam (Seyyed) ou à un Seyyed orphelin, ou encore à un Seyyed qui a des problèmes ou qui est devenu pauvre lors d'un voyage.[3]
[1] Towzih-ol-Massael, l'Imam Khomeiny, vol.2, p.8, problème 1752 (Si une personne fait un bénéfice en bien ou en argent après une démarche industrielle ou commerciale, ou autre par exemple en s'acquittant des prières et des jeûnes d'une personne décédée, il doit en payer le Khoms après avoir réduits ses frais et ceux de sa famille.
[2] Les Grands Ayatollah Sistani, Tabrizi et Safi estiment obligatoire l'autorisation du Mudjtahid pour le paiement de la part des descendant du Prophète. Cf: Hosseini, seyyed Mojtaba, thèse universitaire sur les règles religieuses du Khoms, p.98; Question 91, 4ème édition, Bureau de représentation du Guide suprême de la Révolution islamique auprès des universités.
[3] Towzih-ol-Massael, l'Imam Khomeiny, vol.2, p.60, problème 1834 (Le Khoms doit être divisé en deux parts: la part des Seyyed, dont le paiement se fait sur l'autorisation du magistrat religieux et il doit être acquitté auprès du Mudjtahid djami-ush-sharayit et sur son autorisation, le Khoms doit être remis à un Seyyed pauvre, ou orphelin ou un Seyyed ayant des problèmes lors d'un voyage; Ensuite l'autre moitié de la part destinée à l'Imam immaculé (béni soit-il) qui doit être remise au Mudjtahid djami-ush-sharayit qui sera destinée à une utilisation qu'il autorisera).