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Les hadiths qui nous sommes parvenus des infaillibles sont de deux catégories : les hadiths résultant des conversations verbales écrites entre l’imam et des personnes qui nous sommes parvenus et les hadiths écrits ou les questions et réponses écrites que des personnes adressaient à l’imam. On appelle « tawgi » les réponses de l’imam aux questions à lui adressées. Ces missives constituent donc des hadiths et les mêmes critères d’authentification des hadiths s’appliquent aussi à ces écrits. Les sciences du Rijâl (étude, de la personne qui constituent la chaîne de transmission du hadiths) Diraya (études analytiques des hadiths du point de vue du contenu et de la chaîne de transmission) Avec ces sciences on peut distinguer les hadiths crédibles des hadiths peu faibles.
Tawqi défini ainsi dans le dictionnaire Al-Eein : « faire le tawqi dans un livre signifie y écrire quelque chose »[1] On l’utilise pour désigner les lettres et les notes des imams infaillibles qui nous sommes parvenues. Les hadiths résultant des conversations verbales entre l’imam et des personnes (Moshafeha) ou les hadiths écrits ou des réponses écrites aux questions adressées à l’imam par certaines personnes (Mokateba). On appelle « Tawgi » les réponses de l’imam aux questions qui lui sont parvenues. Raison pour laquelle on les considère comme des hadiths. Le hadith Mokateba peut être sahir, hassan, Mowassaq et Da’ef.[2]D onc, les notes de l’imam du temps (aj) que nous avons reçue forment une partie de hadiths makateba par conséquent, les mêmes moyens employés pour être certain de l’authenticité d’un hadith s’appliquent aussi sur ses notes de l’imam. Les notes de l’imam sont en réalité des hadiths. Comment avoir la certitude que les hadiths à notre disposition sont authentiques ou fabriqués. Il y a un point qui a tiré l’attention dès le début et c’est la raison pour laquelle on s’efforçait de mentionner les noms de toutes les personnes qui se trouvent dans une chaîne de transmission. C'est-à-dire si on rapportait directement les propos d’un imam on dirait : j’ai entendu tel imam ou tel imam dire. Et si on reprenait les propos recueillis directement d’un imam par un rapporteur, on disait : « Je cite tel rapporteur qui a rapporté de l’imam ces propos ». Les noms des rapporteurs étaient cités au fur et à mesure que l’écart se creusait jusqu’à l’imam. .La plupart de nos hadiths appartient à cette catégorie qu’on appelle « Mousnad »[3] Cela resoud le problème jusqu’à a un niveau. Mais la question demeure toujours : comment savoir que la chaîne des transmetteurs est authentique et que ces personnes sont véridiques ?
La science su Rijâl fut instituée pour résoudre de tels problèmes. Cette science s’emploie a résoudre précisément ce problème. Ici l’état de chaque rapporteur est passé au peigne fin pour savoir s’il est crédible ou non. Mo’jamoul Rijâl Hadith de l’Ayatollah khoei est l’ouvrage le plus complet de cette discipline dans laquelle les rapporteurs font l’objet d’une étude. Toutefois les premières personnes qui ont écrit sur cette science étaient contemporaines aux rapporteurs ou proches de leur époque. Et comme c’était de grands savants réputés comme Sheickh Tousi on peut faire confiance en leurs propos.
Donc pour définir si les hadiths figurent dans les ouvrages sont fiables, nous devons d’abord voir si la chaîne de transmission est reliée à un infaillible ou non. En d’autres termes, analyser le hadith du point de vue de l’authenticité de ceux qui l’on cités. S’il ne remonte pas jusqu’à l’imam on le considère comme hadiths non fiable (Da’ef) et on ne peut y accorder de crédit qu’en s’appuyant sur des spécificités (comme le fait que l’auteur de l’ouvrage dans lequel figure ce hadith affirme que tous les hadiths rapportés dans ce livre sont crédibles et que l’auteur du livre jouisse d’une confiance auprès des musulmans et bien d’autres particularités). Mais si la chaîne des transmetteurs remonte jusqu’à un infaillible, il faut étudier la vie de chaque rapporteur pour attester de son honnêteté et sa crédibilité. S’il sont tous approuvés et que nous pouvons avoir confiance en eux, s’ils sont tous chiites duodécimains et justes, ce hadith est techniquement désigné par « sahir ». S’ils sont tous justes, mais au moins un n’est pas d’obédience chiite duodécimain. Ce hadith est dit « Mowassaq »[4] Nous pouvons nous fier à ces deux genres de hadiths car tous ses rapporteurs sont digne de confiance. Mais si une personne seulement dans la chaîne des transmetteurs
ne jouit d’aucune confiance, ce hadiths « da’ef » (non fiable) et on ne peut s’en servir pour justifier quoique ce soit. L’analyse de la chaîne de transmission et les recherches pour déterminer l’authenticité des hadiths ne relève pas du domaine de n’importe qui. Seuls ceux qui maîtrisent ces sciences peuvent traiter ces questions. Soit nous nous versons personne ment dans la science du Rijâl, soit nous nous fions aux experts en la matière pour distinguer les hadiths authentiques et travailler avec.
[1] - Kilah al ein ,khalilism Ahmad,volume 2, page 176
[2] - Migyas hedaya fi ilm diraya,allamah abdoullah Mamagari ,volume, page 283 édition aalul bayt,14h11;ILn hadith, Sayyed Mo’adab, est ahsanul hadith
[3] - inspiré de l’introduction à la science du Rijâl et de Diraya. De Sayyed Mohammad Hosseini Qazvini, page 205, est moassama wali Asr, Qom, 1er ed, 1424
[4] - Inspiré de l’introdution à la science du Rijâl et de Diraya. De Sayyed Mohammad hosseini Qazvini, page 199, edition moassama wali Asr, Qom, 1er édition, 1424